L'histoire :
Au CERN de Genève, les scientifiques s’apprêtent à ouvrir une porte sur le Multivers. Il importe toutefois, après avoir ouvert une porte, de s’assurer d’être en capacité de la refermer, surtout lorsque la tentative tourne court et que de mystérieux personnages venus de nulle part veulent détruire vos installations ! Au même moment et à la surprise générale, la même expérience se déroule au beau milieu du Soudan. Il n’en faut pas plus aux agents de Stargate pour se rendre sur place, aidés en cela par le Mossad et un mystérieux personnage, lui aussi grand manipulateur de cartes devant l’Eternel. Sur place Walter Ducan et Miss Mood se retrouvent devant un cas plus compliqué qu’il n’y parait : un groupe terroriste utilisant une technologie de la dernière guerre mondiale veut lui aussi ouvrir une porte sur l’infini, mais pour en faire surgir une armée de démons. Walter et Miss Mood trouveront pourtant sur place un allié de circonstance pour le moins inhabituel qui révèlera à Walter certains faits que lui-même semblait ignorer et qui lui seront fort utiles pour mener à bien sa mission.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cela fait maintenant plus de 13 ans que Walter manipule les cartes pour le compte de l’Agence Stargate. Des forêts andines au désert d’Irak, des côtes de Floride à bords du lac Léman, il est l’un des rares joueurs à pouvoir maîtriser les cartes et le hasard. Arcane s’inscrit dans l’univers que Jean-Pierre Pécau développe également au travers dz l’Histoire secrète et d’Arcanes Majeur et dans lequel il pose comme principe que le hasard ne doit rien… au hasard. Il est difficile d’appréhender le pourquoi des relations que ce scénariste de talent instaure entre ses séries et l’intérêt qui en découle pour la compréhension de chaque série. Notons que si dans Arcanes (la série mère, initialement), Pécau a recours au cross-over – les puristes du genre auront remarqué la présence récurrente d’Erlin, l’Archonte de la maison des Deniers – c’est qu’il y a forcément une raison. Reste à savoir laquelle. Une relecture des 9 albums d’Arcanes et des 23 de l’Histoires secrètes permettra aux plus courageux de se remettre tout cela en mémoire ! Quoiqu’il en soit, la filiation entre les deux séries se retrouve jusque dans l’approche graphique de Dejan Nenadov, qui n’est pas sans rappeler celle d’Igor Kordey, avec un dessin qui gagne en puissance ce qu’il perd en précision, surtout au niveau des visages. Ceci dit, Nenadov maîtrise parfaitement ses décors dès lors qu’il aborde des séquences ésotériques ou scientifiques. Au final, un album qui ravira les adeptes.