L'histoire :
De nuit, aux abords d’un pavillon américain, Walter Duncan est sur la piste d’un tueur en série que la presse a surnommé « le Minotaure ». Ce dernier décapite ses victimes et trace sur les murs un trident stylisé à l’aide de leur sang. Pour cette enquête, il travaille en étroite relation avec le FBI et notamment la jeune et dynamique capitaine Debie Delveaux. Elle n’ignore pas que Duncan est un agent de Stargate, mais ne croit pas vraiment à la puissance de la « rétro-synchronicité » (Rappel : l’effet RS qui se déclenche à l’aide de cartes appelées « arcanes », par des membres de l’agence secrète Stargate appelés « joueurs », permet d’accorder plus ou moins de force aux hasards potentiels). Mais Duncan est également contacté par Pandora qui lui apporte une nouvelle lecture des rituels sanglants. Sur une carte de New-York, les lieux des crimes ont pour centre les décombres de Ground Zero et forment un pentacle. Elle en déduit le lieu du prochain crime et apprend également à Duncan que le minotaure est un « asheba », une sorte de joueur extrêmement puissant…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour le moment, cette intrigue prévue en deux tomes est un peu décousue. On retrouve tout d’abord le héros aux prises avec une classique enquête sur un tueur en série. Au passage, à l’aide d’un petit flashback, nous en apprenons plus sur le recrutement de Duncan au sein de l’agence Stargate. Puis la série replonge subitement dans ses aspects les plus ésotériques, via les éléments apportés par la mystérieuse Pandora. Une fusillade plus tard, nous changeons radicalement de trame en compagnie de l’agent Mood à Jérusalem qui essaie de stopper un « joueur » transformé en bombe humaine. Quel rapport ces trois trames ont-elles entre elles ? Espérons que Jean-Pierre Pecau parvienne à relier le tout de manière cohérente dans le prochain album censé clore l’aventure. De son côté, le dessin réaliste de Boyan Kovasevic conjugue une nouvelle fois un trait dynamique et un rythme impeccable. A noter : Sébastien Damour (dessinateur de Nash aux côtés de Pecau) a réalisé le storyboard. Enfin, à l’image de ce qu’Eric Corbeyran a fait avec ses Stryges, Jean-Pierre Pecau étoffe l’univers d’Arcanes en multipliant les séries parallèles. En effet, après les (déjà) 3 volumes d’Arcane Majeur, Pécau est sur le point de lancer Arcanes Premiers, en octobre 2005.