L'histoire :
Howard a vu en cauchemar sa petite amie Sally se noyer. Persuadé d’avoir fait un rêve prémonitoire, il a quitté ses études de médecine pour se rendre chez elle et apaiser ses craintes. Hélas, il constate sur place que la ville entière a été dévastée par le sable et apprend de la bouche de l’unique survivant que sa petite amie à été enlevée. De retour chez lui, avec l’aide d’un ami, Howard s’introduit frauduleusement dans son université pour analyser le sable qui a ravagé la ville. Il découvre que celui-ci contient une substance banale, le cherchoub. Or la seule personne connue pour avoir fait des recherche poussée sur cette plante est l’un de ses anciens professeurs : Costello ! Celui-là même qui avait décelé dans cette matière anodine une drogue extrêmement virulente… Hélas, pendant cette analyse illégale, lui et son ami se font capturer. La sentence est sans appel : ce sera le bagne, pour l’un comme pour l’autre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce second tome (sur 4 prévus), Eric Corbeyran continue dans la lancée de cette série pas tout à fait convaincante. Au rayon des défauts, il y a tout d’abord cette flopée de néologismes qui n’apportent pas grand-chose au fantastique du scénario, et qui, au final, agacent fortement. L’histoire en elle-même apparaît un peu tirée par les cheveux, avec notamment le personnage de Costello, une espèce du super méchant qui fait immanquablement penser à ceux des films de James Bond, qui veut conquérir le monde. Cependant, la dose de fantastique qu’injecte le scénariste dans son récit est suffisamment forte pour faire passer la pilule et nous porter finalement à la fin du second album. Les aspects graphiques sont encore le meilleur atout de la série. Inspiré des figures torturées du peintre Daumier, le trait tremblotant de Yohann Barbay est très original. Non sans être totalement dénué de défaut, il crée une ambiance unique et presque poétique, renforcée par une mise en couleur rougeoyante (un peu trop rouge peut-être ?). Un album qui se lit sans ennui mais aussi.sans passion.