L'histoire :
La chute sans fin de Monac, le maître des esprits dans la particularité d’Arq, a finit par ralentir pour s’arrêter définitivement. C’est alors que les habitants de la citadelle peuvent découvrir sa stupéfiante transformation. Montana n’a pas attendu son reste et s’est enfui devant le nouveau Monac aux ailes extravagantes. Ce dernier est pourtant bien calme. Perché sur un vieux bâtiment, il ne veut parler à personne. A « l’extérieur », le Sauveur, maître spirituel de la secte the Lord’s light est enfin arrivé au centre de recherche de White Dust. Il observe ces pauvres malheureux atteints d’un mal dû à une piqure d’insecte qui les fait gonfler comme des ballons. Après une brève concentration, il envoie un puissant rayon de sa main gauche qui fait littéralement exploser l’ensemble des malades. La grande salle d’expérimentation du centre de recherche n’est plus qu’un champ d’hémoglobine et de tripes en morceaux. C’en est trop pour Arthur Gilpatric qui décide de quitter White Dust, emmenant son assistant Harry Berlin…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Rarement une série aura été aussi riche en imagination. Alors que la série évolue à la fois dans le monde clos d’Arq et à l’extérieur où le corps d’Arq est gardé prisonnier, l’auteur Andreas pousse le bouchon un peu plus loin, en suggérant un monde qui engloberait celui qui englobe Arq… (vous suivez un peu ?) Vieux mythe trop recasé dans les ouvrages philosophiques et de science fiction ? Peu importe, Andreas n’a pas son pareil pour tourner tout cela à sa sauce. Cet imposant univers continue sans cesse d’évoluer, et les protagonistes nous étonnent de plus en plus, leur histoire étant au fur et à mesure dévoilée. Cet album riche contient ainsi de belles révélations qui font tourner la tête au lecteur et pourra certainement influer la motivation nécessaire pour… recommencer la série depuis le début. Ce n’est pas le tout, mais on meurt d’envie de comprendre ! Les amoureux du graphisme et des découpages spectaculaires d’Andreas en auront pour leur compte, même si à force, finalement, on finit par s’habituer (sans se lasser) au style unique de l’auteur.