L'histoire :
Lors d’un combat sans merci contre Pascoe Montana, le maître des esprits s’est fait emprisonné dans la particularité du monde d’Arq. Désormais, il tombe dans un puits sans fond, débouche au dessus des nuages, tombe à nouveau dans le puits, et ainsi de suite… Oui mais voilà, sa chute infinie commence à ralentir ostensiblement… Inquiet, Rofferac, le nouveau maître d’Arq après la chute de Racken, fait rechercher Montana. Ce dernier est au cœur de la jungle qui est étonnamment apparue lors du changement profond d’Arq à la suite des pluies acides. Alanna Morisson-Black accouche alors, au côté du démite, nouvellement nommé Dem, qui lui aussi subit le changement d’Arq et commence à prendre une apparence humaine, et également en présence de Julian Joyce, Laura Sands et du professeur Travis Black. Ce sont des jumeaux ! Le premier est une fille d’apparence tout à fait normale, mais le second ressemble à un Tarak, sorte de créature marine qui diffuse des larves minuscules dans un hôte et se dispersent dans son corps où elles forment une conscience collective…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le travail abondant et toujours très inventif d’Andreas force l’admiration. Avançant en parallèle sur d’autres séries tout aussi originales (Capricorne), cet auteur prolifique de génie continue à étonner sans jamais vraiment se répéter. Proposant un graphisme subtilement renouvelé à la fois sobre et perfectionné, Andreas délivre sa nouvelle série de cadrages extraordinaires. On assistera à une transformation subtile d’ambiance qui devient ici beaucoup moins pesante, moins traumatisante. Les méchants deviennent même presque attachants. Le monde d’Arq, qui semblait à son apogée, n’en finit pas de surprendre. On pensait avoir compris une partie des tenants et des aboutissants de cette trame très complexe, tirant en conséquence une certaine autosatisfaction à faire partie des élus qui « savent ». Et voilà que de nouveaux éléments viennent chambouler nos certitudes… Encore un coup de maître qui n’enlèvera rien pour autant, à l’étonnante cohérence qui découle du récit. Espérons tout de même qu’Andreas sache lui-même où il nous entraine… Le risque de devenir cinglés en tombant dans un piège du genre de la particularité du monde d’Arq n’est pas à exclure !