L'histoire :
L'Aslak et l'équipage de Roald le Borgne finissent par se rejoindre et un combat violent s'engage. Alors que les Vikings sont occupés à se battre, la créature ailée, Frowin, soulève Roald et lui demande où elle se trouve. Roald ne comprend pas ce qu'elle veut, mais Frowin finit par lui dire qu'elle recherche la fibule. Certains Vikings disent qu'elle a été enlevée par des créatures monstrueuses. Elles se sont dirigées vers le Mât du Milieu. Cependant, ces terres sont protégées par des nains qui en interdisent l'accès. Il est donc plus que dangereux de s'y aventurer, mais il n'y a pas d'autre choix pour récupérer la fibule. Il faudra aussi faire corps et se montrer solidaire pour avoir une chance de s'en sortir. Malheureusement, entre les camps vikings, la tension est forte. Tout est prêt à éclater au moindre incident...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nos vikings reviennent et sillonnent les mers à la recherche d’un objet magique fabuleux. La série homérique continue de plus belle, avec les éléments qui ont fait son succès. L’aventure est omniprésente ; l’action et le suspense ne faiblissent jamais. La quête de nos barbares aux longs poils s’annonce de plus en plus difficile, d’autant que les disputes entre eux sont légion et menacent de faire exploser le groupe. L’univers d'heroïc-fantasy est toujours aussi stimulant, avec de nombreuses créatures, dignes des plus grands jeux de rôle. Fred Weytens et Hub y ajoutent leur patte en modifiant les stéréotypes du genre : les nains sont ainsi devenus des cannibales répugnants, se terrant dans de sombres cavernes. Les rebondissements sont toujours bien sentis et l’album se lit d’une traite. Malgré tout, on s’attendait à avoir plus de révélations et l’intrigue prend du temps à s’achever. Les auteurs distillent leur histoire et il faudra patienter quelque peu pour se rapprocher du dénouement. En attendant, profitons du dessin fabuleux d’Emmanuel Michalak. On baigne littéralement dans un univers graphique immersif avec des représentations de haute volée. Les cases fourmillent de détails, tout en profitant d'une dynamique remarquable. Les couleurs de Sébastien Lamirand sont tout aussi flamboyantes, même si elles sont parfois trop sombres, gênant la lisibilité de l'ensemble. Le final annonce un nouvel ennemi des plus inquiétants. Les Vikings vont-ils survivre à ce nouveau danger ? Inch Walhalla !
