L'histoire :
Pamu, Soyal, Odan possèdent chacun un talisman sacré pourvu en son centre d’un joyaux, le cœur de Pïr, le cœur de Soye et le cœur d’Aryamã. Ils ont appris qu’ils étaient tous trois des Shri’yads, élus pour accomplir une mystérieuse prophétie. Accompagnés par deux gardiens du cultes, Woo’tan et Maa’Sau, et une compagnie de soldats, ils traversent le désert à dos de shariaks en direction du Nijaï, un temple caché. Mais au milieu d’un canyon, ils sont attaqués par une bande de pillards. Ces derniers les emprisonnent et tentent de marchander leur indépendance auprès de Gabriel de Laussor, agent du culte sans pitié. Mais les Shry’yads parviennent à s’enfuir par des souterrains, avec la complicité du geôlier qui reconnaît en eux les élus. De Laussor incendie et met à sac le village. Tandis qu’ils poursuivent leur route à travers le désert, ils comprennent qu’ils ont été secrètement aidés par les membres d’un ordre occulte, les Ksatriyas, ennemis du culte depuis des temps immémoriaux.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme souvent dans les prophétie, celle d’Aster a bon dos : elle excuse les coïncidences, impose les rôles à tenir… Tout ce qui arrive est forcément lié à la prophétie donc autant ne pas se poser de questions. Au scénario, Guillaume Clavery pourrait se passer de quelques dialogues superflus et éviter d’être aussi manichéens. Les jeunes héros sont un peu trop vertueux, les méchants font évidemment repentance… Ou alors ils sont sacrément méchants et il y a fort à parier qu’ils ne feront pas de vieux os au terme du troisième et dernier épisode ! A être trop politiquement correct, Aster pâtit d’un ton un peu niais. En revanche, si cette aventure initiatique ne brille guère par son originalité, elle a le mérite de rester cohérente et parfaitement rythmée. Le graphisme de Paul Cauuet, déjà fort agréable sur le premier tome, est encore en progression. Clair et précis, son dessin s’agrémente à merveille de sa propre colorisation informatique et confère à l’ensemble une fraîcheur très appréciable.