L'histoire :
Le 7 octobre 2023, vers 6h du matin, environ 3 000 hommes armés en provenance de la bande de Gaza envahissent le territoire israélien, accompagnés d’un déluge de missiles. Parmi leurs cibles se trouve la rave party « Noa », organisée près du kibboutz Reim, un événement célébrant la musique et la liberté. Ce matin-là, de nombreux jeunes sont tués sous les balles, tandis que beaucoup d’autres sont capturés et pris en otage.
Face à cette attaque, des civils se mobilisent pour venir en aide à leurs concitoyens. Yossef prend la route pour secourir des jeunes qu’il a promis de récupérer après la rave. Amit quitte la sécurité de sa maison pour soigner les combattants israéliens. Aner, réfugié avec d'autres jeunes dans un abri, sacrifie sa vie en renvoyant les grenades lancées par les assaillants. Yair, un militaire à la retraite, reprend les armes pour porter secours à des inconnus. Et tant d’autres héros anonymes protègent leur peuple, souvent au prix de leur propre vie.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette bande dessinée offre un regard poignant sur les événements tragiques du 7 octobre 2023 en Israël, à travers une série d’histoires écrites et illustrées par différents auteurs et dessinateurs. Chaque récit présente un témoignage saisissant, révélant les multiples facettes de cette journée terrible, de la brutalité de l’attaque, à la terreur ressentie par les habitants de la région. Malgré la diversité des points de vue, une émotion commune transparaît dans chaque récit : l’horreur de ce qui s’est passé, mais aussi la solidarité héroïque qui a émergé en réponse. Le projet se veut un hommage puissant aux victimes et aux survivants, parvenant à capturer l’essence du drame avec simplicité et clarté, même si la narration est parfois saccadée. Cette irrégularité, n'enlève rien à la force des témoignages, car chaque histoire est livrée de manière brute et sans artifice. Graphiquement, l’ouvrage est également inégal. Certaines histoires se démarquent par leur réussite visuelle, avec des dessins qui amplifient l’intensité des récits, tandis que d’autres peinent à atteindre le même niveau d’impact. Cette disparité dans la qualité graphique et narrative est palpable tout au long du livre, mais elle n’affaiblit pas le propos global : rendre hommage à ceux qui ont vécu ces heures sombres.