L'histoire :
Contrairement à tout ce qu'on lui a raconté jusqu'ici, le « sale bâtard blanc infirme » n'a pas la même version du passé. Lorsqu'il n'était encore qu'un bébé, il fut kidnappé par les ninjas de Maître Li. Ces derniers avaient ramené celui qui correspondaient, selon eux, à un élu. Le souci est qu'il devait être infirme... or il n'avait rien de particulier. Pour vérifier si l'enfant était bien celui qui correspondait, Maître Li le déposa sur un autel. L'instant suivant, des corbeaux arrivèrent et crevèrent les yeux du bébé. C'est ainsi que le « sale bâtard blanc infirme » devint aveugle... Croyant qu'à la révélation de ces informations, ce dernier serait désemparé, Lo déchante. Il se fait découper à coup de sabre par le « sale bâtard blanc infirme ». Maintenant que leur ennemi est mort, l'élu, Maître Li et Maï reprennent leur chemin en direction d'une certaine plage...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après deux premiers albums réussis, la série Blind Dog Rhapsody se conclut de belle manière avec un ultime volet. Le scénariste Herik Hanna s'est montré plutôt inspiré dans ce récit aux inspirations mangas évidentes. Entre des personnages qui semblent tout droits tirés de différentes œuvres déjà connues et son mélange d'action, d'humour et de fan-service, l'auteur semble avoir digéré ses lectures et ses influences. Pour ce 3ème tome, il commence par lever le mystère entourant le fameux « sale bâtard blanc infirme ». La mise en scène des différentes phases d'action est toujours très travaillée, même si l'accumulation des techniques secrètes aux noms saugrenues peut parfois lasser. Au dessin, Redec est une jolie découverte. Ce jeune artiste est extrêmement prometteur. Quand bien même on peut reprocher un manque de variété au niveau des visages des personnages, ses planches sont très efficaces. Blind Dog Rhapsody ne laissera peut-être pas une trace indélébile dans le 9ème art, mais cette série se sera tout de même montrée divertissante du début à la fin.