L'histoire :
A la fin des années 50, après l'attentat à la bombe atomique en plein centre de Londres, le chaos s'est installé sur Terre. Au Japon, les activités du crime organisé sont florissantes, avec notamment le contrôle total des centrales nucléaires. C'est dans ce contexte que Chizumi cherche et trouve Carmen McCallum, qui avait disparu des radars, convertie désormais en vendeuses de crevettes de rue. La mercenaire a définitivement rendu son tablier et ne veut rien savoir de la mission capitale que la détective souhaite lui confier. Quelques minutes après, Chizumi se fait arrêter par des yakuzas à la recherche d'un disque qu'elle porterait. Carmen apparaît alors et la sauve en désarmant ses agresseurs. Après une course-poursuite dans les rues de Tokyo, les deux femmes se réfugient dans l'appartement de Carmen. Les explications peuvent commencer ! Et le début de l'histoire, c'est que tout le monde semble à la recherche de la plus célèbre des mercenaires...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce tome 19 célèbre le grand retour de Carmen McCallum dans un nouveau (et dernier !) cycle qui s'annonce palpitant. Malgré quelques idées scénaristiques qui paraissent discutables – on n'y connaît rien, mais utiliser l'évolution du prix du maki d'un quartier de Tokyo pour prévoir une attaque de grande ampleur sur la ville... heu... comment dire... – cette nouvelle aventure démarre sur les chapeaux de roues ! On retrouve notre Carmen en forme, même si un peu lassée de son métier d'antan. On notera au passage qu'elle semble vieillir au même rythme que la série, puisqu'elle approche doucement de la quarantaine et qu'en parallèle, la série a commencé en 1995, il y a 28 ans déjà... Il en faut finalement peu pour intriguer la belle : en une vingtaine de pages, la voila qui se remet en chasse. Sa route va croiser celle de PacMan le célèbre hackeur de la série Travis, confirmant encore une fois la réjouissante porosité de des deux séries, dans le même univers, et du même scénariste, Fred Duval. Au dessin, le toujours très efficace Louis signe un bon album, très dynamique, appuyé par une mise en couleur maîtrisée de Scarlett Smulkowski. Un bon début, qui présage d'une fin définitive, comme nous l'a annoncé Fred Duval.