L'histoire :
Depuis 4 ans, Carmen travaille pour les assurances Duworld, dans des missions toujours à hauts risques avec ses amis Bugg, Appolon et David. Pendant toutes ces années, son patron, Maxime de Mérimée, a appris à connaitre la belle mercenaire et il est finalement tombé amoureux d'elle. Dans un accès de fièvre, il lui déclare sa flamme et lui propose de l'épouser. Contre toute attente, Carmen accepte de devenir Mme de Merimée. Mais en secret, elle est toujours à la recherche du tueur qui devait la supprimer, il y a quelques années, et qui n'avait réussi qu'à décimer ses amis d'alors. En se mariant au riche Maxime, elle espère accéder à des informations lui permettant de remonter la piste du fameux Spectre pour se venger. Mais la mariée est appelée sur un nouveau théâtre d'opérations. C'est l'occasion de revoir ses amis d'antant, ainsi que Nelson, qu'elle a toujours soupçonné d'être celui qui avait accepté de la supprimer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les histoires racontées dans l'excellente série mère Carmen McCallum et dans la série dérivée Code McCallum se rejoignent petit à petit, au fil des tomes qui passent. Dans ce nouvel opus, Leonid Maiakovski, le généticien fou du Sixieme doigt de Pendjab (tome 6 de Carmen McCallum), fait une courte apparition et comme un clin d'œil entre ces deux séries. Le monde technologique et futuriste imaginé par Fred Duval s'étoffe donc de plus en plus, aux cotés de Travis, Carmen + Travis et Travis Karmatronic, et prend une ampleur rarement égalée dans le monde de la BD, avec pas moins de 24 tomes ! En ne délaissant nullement l'action pure et dure, le scénariste prend tout de même le temps d'approfondir la psychologie de ses personnages, ce qui fait de Code McCallum une série très complète. Le mariage de notre héroïne peut certes surprendre, et on peut même ne pas trop y croire, mais la réalité la rattrape vite et le temps d'une coupe de champagne, la voila de nouveau engagée au bout du monde, pour faire péter la baraque ! Didier Cassegrain, au dessin, excelle à mettre en image la belle femme, dans des scènes très sportives, où, à chaque fois, elle prouve son intrépidité. Avec ses plans toujours cinématographiques, on oublie parfois qu'on tient dans les mains un ouvrage imprimé pour s'imaginer dans une salle de cinéma ! En prime, la fin de l'album annonce un règlement de comptes qui s'annonce... saignant !
