L'histoire :
Icare vient d’être récupéré par des vampires qui le conduisent en lieu sûr chez une jeune femme, Lucia Néra. Il descend de voiture. Sur le pas de la porte, l’attend cette femme d’une beauté troublante. Elle lui explique simplement qu’elle est sur sa trace depuis longtemps et que maintenant, vient le temps des réponses aux nombreuses questions qu’il se pose. Une fois seule avec lui, elle commence les révélations, qu’il est un vampire et que c’est son instinct qui le pousse à tuer. Elle aussi est une vampire, d’ailleurs, immortelle et sur terre depuis fort longtemps. Elle lui apprend alors que seul une arme en argent, ou une décapitation, peuvent détruire un vampire définitivement. Tout en parlant, elle lui fait visiter son antre, une pièce contenant moult objets du passé. Elle sait pourquoi Icare souffre d’amnésie chronique, seules quelques bribes de son passé peuvent apparaître ça et là quand il est en contact de choses qu’il a connues avant. Elle ajoute enfin qu’à une autre époque, tout les deux étaient amoureux. Soudain, quelqu'un frappe à la porte. Un vampire annonce la venue de Lady Bird, une vampire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite et fin de ce récit fantastique sur fond de mythe vampirique imaginé par Amélie Sarn. Lumière noire révèle tous les secrets du mystérieux personnage d’Icare, un vampire qui a la particularité d’être amnésique quand il se nourrit d’un humain. Ainsi, il ne peut plus se souvenir de son passé, jusqu'à en avoir oublié son vrai nom. Ce récit se lit comme une enquête à la recherche du passé d’Icare, seul moyen de comprendre comment il est devenu un vampire et vraisemblablement le premier né. On n'en dira pas plus sur le dénouement, original, plutôt bien trouvé, mais maladroitement amené tout au long de l’album... et c’est dommage. En effet, les nombreux flashbacks dans ce récit finissent par casser le rythme de l’histoire qui se déroule. Les incompréhensions scénaristiques du premier tome se lèvent peut-être trop tardivement ici pour donner au personnage d’Icare la pleine mesure de la malédiction qu’il porte. Marc Moreno développe un dessin plutôt réaliste pour accompagner ce récit fantastique qui prend ses racines à l’époque romaine. Certaines planches sont vraiment réussies, alliant une mise en scène dynamique et moult détails. Un bémol sur l’utilisation abusive d’hémoglobine qui entache un peu trop certaines planches. Enfin, les vampires présentés ici ont plutôt une mine affreuse, ce qui gâche leur mythe.