L'histoire :
Basinger, qui a perdu sa femme et ses enfants lors du naufrage de Golden City, s’est juré de retrouver ceux qui ont coulé la cité des milliardaires. Accompagné d’Harisson Bank, ils se rendent à un cimetière devant la tombe d’un certain Peter Milligan. Basinger apprend au jeune milliardaire qu’il s’agit de son père et qu’Harrison a également une demi-sœur. Sa mère, extrêmement possessive, aurait caché à son amant l’existence d’Harrison. C’est seulement peu de temps avant de mourir que le vieil homme apprendra l’existence de ce fils et modifiera son testament pour qu’il hérite de la moitié de son immense fortune. L’effet de surprise est total pour celui qui croyait être le fruit d’une fécondation in vitro d’un donneur anonyme. Au cours de son enquête, Basinger a découvert que c’est Tania, la demi-sœur de Bank, qui aurait ordonné le torpillage de Golden City pour faire disparaître le jeune milliardaire, afin de pouvoir hériter comme le stipulait le testament de son père...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce 12ème album de Golden City débute tambour battant ! Après de surprenantes révélations, Harrison Bank échappe miraculeusement à une fusillade ; la ville est aux mains de zonards qui terrorisent la population et blessent sœur Léa lors d’affrontement avec la police ; des androïdes se révoltent pour obtenir les mêmes droits que les humains ; et Kumiko se retrouve kidnappée. Heureusement, Harrison Bank dispose de toutes les qualités : séduisant, riche, courageux, d’une morale irréprochable et même donneur de sang universel. Il va évidemment être le sauveur de ce moment apocalyptique. Au-delà du caractère too much du héros, il faut reconnaître que le récit s’avère prenant. Même si le scénario recèle quelques petites incohérences (Bank le milliardaire est reconnu par des zonards, alors qu’à l’accueil d’un hôtel de luxe, il peut emprunter une fausse identité sans se grimer), l’intrication des intrigues est plutôt bien menée. La narration est fluide et le découpage dynamique rend le récit très lisible. Cet album s’achève sur un cliffhanger prometteur, car une nouvelle fois Golden City court à la catastrophe. Le dessin stylisé et moderne de Nicolas Malfin, ainsi que la colorisation à dominante de bleus de Pierre Schelle, participent au succès de cette série d’anticipation.