L'histoire :
Une forteresse volante survole le Rio Grande. Gavroche et ses amis ont été faits prisonniers par des pirates de l’air. Zelda tente de négocier à boire et à manger pour ses amis captifs. Le capitaine des pirates n’en a cure. Il est bien plus intéressé par les documents qu’il a retrouvés sur ses prisonniers : des dossiers très sensibles parlant de l’ordre de l’Obsidienne. Lorsque Zelda met sur la table une reconnaissance de dette de 10000 dollars en lui proposant de devenir corsaire des nordiste, il change vite d’avis. D’ailleurs, il est temps de faire étape dans sa modeste base terrestre. Allié de circonstance, il a maintenant quelqu’un à leur présenter qui en sait beaucoup sur l’ordre de l’obsidienne : son propre père. Ce dernier était à Fort Alamo avec Santa Anna lorsqu’ils ont fouillé les restes du portail par lequel Davy Crockett s’était enfui avant de le faire exploser. Crockett avait emporté une des six idoles dont la fonction était d’achever l’initiation des membres de l’ordre. En effet, on ne peut franchir les portails sans s'y être préalablement préparé par un contact avec une des idoles. Cela explique enfin pourquoi seules quelques personnes choisies sur le tas pouvaient emprunter les portes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ainsi les créatures marines, avec lesquelles se sont alliés les sudistes, sont des dinosaures et elles ont fait alliance avec les hommes depuis un sacré bout de temps. Les plus illustres de nos représentants terriens, Pharaons et autre Rois Aztèques auraient même profité des portails de télétransportation pour aller faire leurs courses intercontinentales ! Cela expliquerait même la présence de pyramides égyptiennes au milieu de l’Amérique du Sud… Avec ce nouveau scenario dynamique, passionnant et uchronique, L’ordre de l’obsidienne confirme que nous sommes bien en présence d’un des meilleurs cycles de Hauteville House. Certes, rien de bien neuf à l’horizon sur la structure du récit ou sur les ficelles tirées par Fred Duval pour nous épater. Mais ce dernier est passé maître dans ce curieux mélange de western, d’espionnage, de fantastique, de vielles légendes, d’Histoire réelle, le tout sur une base de steampunk. Il est bien difficile de bouder son plaisir ! Avec des éléments savamment laissés çà et là lors des derniers épisodes, et qui trouvent seulement maintenant tout leur sens, on expire de joie et d’intérêt à chaque nouvelle révélation qui témoigne systématiquement d’une trame bien plus complexe que l’on pourrait croire au premier abord.
