L'histoire :
Au commencement, neuf divinités, les hazutes, créèrent le monde magique de Kaleïdos, composé de neuf couleurs représentant les neufs peuples et les neufs territoires reliés les uns aux autres. Tous vécurent heureux, joyeux et généreux au sein de la grande toile pendant des siècles. Mais un jour, sans raison connue, Ethiop à la couleur noire vint rompre la chaîne des neufs couleurs. Ce fut quasi invisible pour les neuf peuples, mais pas pour les oracles qui virent le signe de la fin des temps, amenée par le plus grand et le dernier des cadeaux : le libre-arbitre. Des missionnaires furent alors envoyés de toutes parts pour prévenir de l’accomplissement de cette prophétie. Aujourd’hui, l’un d’eux, Jharzafat, vient d’arriver sur le territoire de sa destination, la mer suspendue. Il est accompagné d’un petit animal bleu proche du lapin appelé Zlub. Il est accueilli en revanche par une sorte de dragon à trompe volant un peu inquiétant. Cet animal l’attrape par surprise, mais il ne le tue pas. Il développe sur son crâne, depuis son torse, des tentacules qui lui communiquent une vision : sa maîtresse est descendue dans une cavité proche et elle est restée coincée. Jharzafat comprend le message et descend dans la cavité…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Et allez, c’est reparti pour une prophétie dans un monde fantastique composé de créatures bizarroïdes, au noms imprononçables et immémorisables (la princesse Qwydine, du royaume de Qadrass-Ramplass, reine des Paltriis…) et aux couleurs aussi chatoyantes qu’un été indien chanté par Joe Dassin. Cette nouvelle série s’adresse assurément aux plus jeunes lecteurs, qui ne seraient pas déjà passés par les Lanfeust et nombre sagas heroïc-fantastiques de chez Soleil. On suit donc ici Jharzafat, héros humanoïde à peau bleue et à cape rouge, qui sauve une princesse de galeries de terre habitées par des bestioles gluantes pleines de pattes. Puis qui affronte moult périls et scènes d’action amenées de manière linéaire… mais bien dynamique comme il faut. Ça combat, ça gicle, ça fait tchac, fishh, skriii, fraass. Il y a des oracles, des divinités, un grand destin et de jolis paysages qui font penser à Avatar, mais avec la mer à la place du ciel (d’où le titre). Pour le moment, cette mise en place est tout de même un peu légère et gratuite. Beaucoup de choses sont posées d’emblée et méritent de gagner en densité, en profondeur… ou pas. A voir sur les prochains tomes.