L'histoire :
Toujours à la recherche de la lance de Longinus, Maud et Guilhem ont suivi leur amie Natalia jusqu'en Russie. Ils découvrent avec stupeur un froid glacial et une troupe de théâtre de rue qui joue sur une scène publique à être la Rose écarlate le Renard ! Plus tard, en visitant un musée ils sont initiés par le guide à l'histoire de ce pays liée à celle de la lance. Mais cette visite est contestée par une vieille comtesse caractérielle, qui fait un esclandre. Celle-ci a l'air de savoir mieux que le guide où se trouve la lance... et elle n'est pas insensible au charme de Guilhem. Aussi Guilhem accepte t-il un dîner au domicile rose-bonbon de cette vieille peau et de son bouledogue Barbara. Il en revient couvert de bisous (Beuark !), mais avec l'info qui leur manquait : la lance est cachée dans les fondations du fort Pierre et Paul, sans doute l'endroit le mieux gardé de l'empire ! Il semble que les vrais Renard et Rose écarlate aient du pain sur la planche. Toutefois, avant cela, ils sont confrontés à leurs doubles de théâtre, au hasard d'une rue. Ils sympathisent d'autant plus facilement que l'un des acteurs est un vieil ami de Natalia. Guilhem a alors la désagréable surprise d'être séduit par l'actrice qui joue la Rose écarlate et qui est en fait... un acteur !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A la sauce graphique d’un manga à la française (mais grand format !), à l’intention d’un public plutôt jeune et féminin, la recette bonbon acidulée et au suspens téléphoné – d'un point de vue adulte – de Patricia Lyfoung continue de faire merveille. Dans ce tome 10, les personnages mixés et inspirés de Zorro et de Lady Oscar vont au terme de leur quête. Entamée il y a quelques tomes, celle-ci se concentre sur un artefact mythique, la « lance de Longinus ». D’après la légende, depuis que cette arme aurait percé le flanc du Christ sur la croix, elle permettrait de guérir quiconque des pires blessures. Cela tombe bien qu’ils la trouvent enfin, vu l’état dans lequel se retrouve l’un des personnages en cliffhanger de l’épisode… mais n’en disons pas trop. Les splendeurs rutilantes de la Russie des Tsars pour décor, une troupe de théâtre pour complicité amicale, nos héros cabriolent dans un opéra clinquant de reflets éblouissants et cambriolent une forteresse troglodyte digne des Goonies. La note humoristique est assurée par des bisous contre-nature reçus par Guilhem, en running-gag. Et enfin, une confrérie secrète se charge d’assurer de manière sous-jacente le suspens de carton-pâte. Allez, vite le prochain tome, les jeunes fans trépignent déjà !