L'histoire :
En compagnie de son élève Arturo, Léonard De Vinci est en train de rassembler un maximum d’écrits et de témoignages pour écrire un codex sur les dragons pour le compte du seigneur César Borgia. Après avoir écrit les premières pages, De Vinci les transmet au seigneur. Il lui apprend ainsi que la première personne à avoir réussi à dresser un dragon était une femme et non un homme, comme l’Eglise tente de le faire croire. Puis à peine a t-il quitté la salle du trône, Léonard est appelé d’urgence : quelqu'un a empoisonné le vin de César et ce dernier est sur le point de mourir. Rapidement, De Vinci reconnaît le poison des sorcières Drac, des dragonnières déchues de leurs titres, suite à la mort de leur animal. Dès lors, il utilise le seul remède connu à ce jour, la « dragonite », pierre précieuse aux multiples vertus qu’on trouve dans le crâne d’un dragon. Pendant ce temps, la dragonnière Umas arrive enfin à Acre pour mener son enquête visant à retrouver un œuf de dragon volé dans la mythique vallée. Hélas, une fois sur place, la jeune femme apprend que son ordre vient de subir une lourde perte lors d’un affrontement contre l’armée seldjoukide qui possède désormais également des dragons pour se battre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier album très engageant mêlant Histoire, fiction, mythes et légendes, le scénariste Jean-Pierre Pécau propose une suite toute aussi intéressante. Tout d’abord, il met en scène de nouveaux protagonistes historiques : Léonard de Vinci et la famille Borgia. Cela lui permet de nous en apprendre davantage sur les légendes et l’origine des dragons. Ensuite, il nous montre la suite des (més)aventures des différents protagonistes découverts précédemment. On suit ainsi la quête de la dragonnière chargée de retrouver l’œuf volé ; celle de la dragonnière déchue suite à la mort de sa monture ; ou encore celle de la sorcière Drac. Ce second tome est aussi l’occasion d’avoir des nouvelles du voleur écossais Duncan. Et pour ne rien gâcher, on a également le droit à des scènes de bataille qui nous en apprennent plus sur les conflits de l’époque. Bref, c’est rythmé, efficace et passionnant à suivre. On passe adroitement d’un endroit à un autre, d’un événement à un autre, sans jamais perdre le fil, ni ressentir une quelconque diminution d’intensité. Il y a un « petit » changement côté dessin, par contre : désormais, Léo Pilipovic n’est plus seul la barre. En effet, Lajos Farkas vient lui prêter assistance pour cette seconde partie. Visuellement, le résultat est toujours aussi plaisant. L’ensemble est précis, dynamique et richement illustrés. Une excellente série à lire et relire, en attendant la suite.