L'histoire :
Irina, Angus et Nestor continuent leur exploration du pôle nord. Après plusieurs heures de marche, ils découvrent un U-boot prisonnier des glaces. La présence du sous-marin est certes étonnante mais les faisceaux lumineux qui traversant les nuages à la recherche de… quelque chose, le sont encore plus. Celles-ci s’éteignent brusquement, Nestor décide alors d’explorer le submersible avec ses compagnons. Mais à peine éteintes, les lumières se rallument et Angus disparaît au milieu d’une d’elles. Le journaliste français se recueille à l’intérieur avec Irina et tous les deux entendent que des pressions sont exercées sur la coque. Le répit est de courte durée : ils sentent peu après que la glace est en train de. Ils s’extraient juste à temps avant que le sous-marin ne plonge dans l’océan arctique. A peine ont-ils posés le pied à terre qu’ils sont interpellés par des soldats nazis qui les conduisent dans une base secrète. Irina est alors envoyée dans une geôle, tandis que Nestor est interrogé par le chef nazi. Celui-ci est très curieux de savoir ce que le journaliste français sait à propos des mystérieuses lumières…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce troisième tome s’achève le premier cycle du Grand jeu. Cette série uchronique de Jean-Pierre Pécau, spécialiste du genre, s’est révélée au fil des tomes, de plus en plus intéressante. La formule utilisée par le scénariste, à savoir de l’action, de l’humour, du fantastique le tout dans un contexte historique « bidouillé », continue de plaire et s’avère de mieux en mieux rodé. A présent, nul n’est étonné de voir les nazis côtoyer des créatures du passé, et on en vient même à trouver cela normal. Le déferlement de phénomènes plus ou moins (in)expliqués, digne d’X-Files, permet au récit moult surprises. L’histoire de ce tome est donc riche en rebondissements, les références historiques apportent un plus indéniable et les dialogues sont bien amenés. Bref, du bon boulot. Les dessins de Léo Pilipovic sont eux aussi très réussis. Son trait réaliste fonctionne à merveille, les décors sont très présents, le cadrage joue la carte du spectaculaire. En bref, le visuel est de nouveau de haute volée ! Le grand jeu est une série au fort potentiel et les deux auteurs l’ont bien compris. A l’instar d’Empire, ils s’apprêtent d’ailleurs à nous resservir le couvert avec un second cycle, d’ores et déjà très attendu. Un tome franchement sympa, au sein d’une des meilleures séries du sieur Pécau.
