L'histoire :
Quatre jours avant le 2 novembre 1572, la famille adoptive d'Ayla a dû fuir sa maison, car une foule en colère arrivait, en criant « A mort les sorcières ! ». Ce jour du 2 novembre, Ayla décide de partir sauver Jade, plutôt que d'accompagner ses amis pour assister à la naissance d'un elfe. Mais Sanor lui demande de suivre Evy à cette naissance, il doit d'abord consulter les esprits. Sanor lui confie un collier avec une obsidienne, la plus puissante des pierres de protection et lui demande d'avoir confiance, elle est liée à Béatha. Ayla part donc à cheval avec Evy à la recherche de cette naissance à venir. Les sens d'Evy lui indiquent le chemin. Ils arrivent dans une clairière, comportant deux arbres immenses en son centre. Le clan d'Evy est déjà sur place. Ayla est très bien accueillie. L'une des membres du clan lui demande si elle a choisi de venir avec eux. La jeune femme répond qu'elle ne peut pas abandonner sa famille de cœur. Myrte apparaît alors en colère : elle l'avait dit, Ayla est aussi têtue que sa mère ! Les humains ont brûlé la maison d'Ayla, ils sont devenus fous. Ils doivent fuir et rejoindre les terres de Tilgivelse en vitesse. Ils sont interrompus par une lumière émanant des arbres. La naissance des elfes est imminente.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second volume reprend l'histoire là où le premier tome s'était arrêté. On comprend rapidement que les créatures magiques sont en train de fuir et de quitter la Terre. Elles avaient été envoyées par Béatha pour protéger l'ensemble des êtres vivants, mais face à la folie des Hommes, elles ne peuvent rester. Ayla est tiraillée, mais elle ne peut abandonner sa famille d'adoption, et fait le choix de rester, et de partir à la recherche de Jade. Elle va également croiser la route de son oncle, qui a été banni par les siens et qui va s'intéresser à lui. Est-il vraiment l'homme qu'on lui a dépeint ? Graphiquement, les aquarelles toutes douces de Violette Grabski créent une atmosphère onirique, où la magie existe et où la nature a une place prédominante. Toutefois, le scénario n'est pas toujours très simple à suivre. On se laisse porter, à la manière d'une fable, par l'univers, par les dessins. Mais comprendre le déroulé exact des actions, faire le lien entre les personnages, n'est pas toujours une chose aisée. Aussi, même si l'éditeur Delcourt catégorise cette série en section jeunesse, les albums s'adressent plutôt à un public adulte, ou young adult/grands adolescents. Certes, les illustrations ont une douceur qui rappelle les albums jeunesse, mais la trame de l'histoire est un peu trop complexe pour ce type de lectorat.