L'histoire :
Pour sauver son père qui vient de tomber malade et meurt de faim, Ivar brave l’interdiction imposée par les thorwalds en allant chasser sur les terres du jarl, le chef de clan. Bien sûr, ses amis Kaya et Oswald ne le laissent pas tomber et l'aident à trouver de la viande. À peine arrivés, Kaya tire un lièvre. Oswald propose de rentrer avec ce maigre butin, mais Ivar n'est pas d'accord. Il veut davantage de proies pour nourrir son peuple... Ils sont hélas surpris par un seigneur parcourant la forêt avec son maître d'armes. L'homme propose alors un deal. Si Kaya s'occupe généreusement de lui, il les laissera repartir libre vers leur village ! Alors que la jeune femme, tétanisée, est prête à accepter, ses amis refusent ce sacrifice. Prenant par surprise le maître d'armes, Oswald le désarçonne de son cheval avant de le tuer avec sa propre lance. Quant à Ivar, il blesse mortellement le cheval du seigneur avec une flèche, alors qu'il s'apprête à fuir. En panique, le seigneur court sans regarder devant lui. Il finit par chuter et s'écraser au bas de la falaise ! Les trois jeunes décident de rentrer chez eux et de garder le secret sur cette mésaventure. Or quelques jours plus tard, des soldats débarquent au village et viennent les arrêter...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Adaptation du roman d'Aurélie Wellenstein prévue en deux albums, cette première partie signée David Chauvel relate les mésaventures de trois amis adolescents qui subissent la pire des condamnations après avoir chassé illégalement et tué ceux qui les ont surpris. En effet, ces derniers sont contraints de devenir des berserkirs, des monstres mi-humains mi-animaux, qui serviront de chair à canon pour le seigneur local. Abandonnés en pleine forêt après avoir subi le rituel de transformation, le trio a toutefois 7 jours avant de perdre totalement son humanité. Ils comptent en profiter pour trouver le seul qui peut les sauver : le Roi des Fauves ! Entre scènes au présent et flashbacks, l'auteur nous offre une très agréable première partie, dans laquelle le sombre univers se met parfaitement en place. Seule la fin de cette première partie se révèle abrupte. À la mise en images, Sylvain Guinebaud offre un bel univers scandinave, entre contes et légendes, paysages enneigés, ombre et lumière... Très immersifs, les décors bénéficient aussi de protagonistes et de créatures très réussis. Lou finalise le tout de couleurs efficientes. On attend déjà avec impatience la conclusion prévue pour le second semestre...
