L'histoire :
Tout près de son but ultime – à savoir accomplir la prophétie et sauver le monde – Giss vient de se séparer de Kina, Katia et son père. A contrecœur, Kina le laisse partir seul affronter son destin, mais prise de regret, elle se lance à sa poursuite. Pendant ce temps, Asmo qui a perdu toute humanité, s’apprête à l’assassiner, mais un prêtre intervient et l’empêche de mener cet objectif à son terme. Cela sera-t-il suffisant, ou n’est ce que partie remise ? Kina rejoint enfin Giss qui accepte enfin son destin, et sait enfin qui il est : le fils de la Chairmère. Juste avant de fusionner avec la « Gorgonne », une entité bio-informatique, il a le temps d’avouer son amour à Kina, un amour qui est réciproque. Juste après, il la supplie de se sauver, alors que la fusion s’opérant, Giss cesse d’exister en tant qu’humain au profit d’une entité hybride. Grâce à l’éveil de sa nouvelle conscience, il va permettre de chasser les nuages… Enfin le soleil peut éclairer, réchauffer cette terre glacée vivant dans la nuit depuis si longtemps. Pendant ce temps, alors que Wyker tente de comprendre comment il en est arrivé là, Nischt manipulé par la Chaimère a saboté les installations énergétiques et notamment l’ancien réacteur à fusion. La fin de Magon est proche ! L’humanité va-t-elle survivre ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tous contents étions-nous, d’être si proche de la sortie avec le dernier opus de la série… mais ce tome 6 nous laisse sur notre faim. Il est vrai que le scénario était durablement un peu léger, mais le dessin de Guillaume Lapeyre et les couleurs savamment distillées par Elsa Brants nous incitait à faire abstraction de cette petite lacune omniprésente dans tous les albums. Encore une fois, le tandem Lapeyre/Brants fait des merveilles et quelques magnifiques planches (notamment l’arrivée du soleil sur le visage de Kina), nous font oublier de trop courts instants la faiblesse du scénario. Y croyant toujours, on pouvait penser que pour cet ultime épisode clôturant la série, Nicolas Jarry allait faire oublier ses faiblesses passées et nous gratifier d’une apothéose digne d’un final de feu d’artifice. Et bien… non ! Il n’en est hélas rien, et le peu d’enthousiasme espéré retombe comme un soufflet. Y aurait-il un sens profond caché par Jarry dans sa série ? Est-on passés à côté de quelque chose ? Appel à tout terrien capable d’éclairer notre lanterne, merci de déposer votre propre commentaire !