L'histoire :
Shymi et Danaël sont désormais deux campagnards qui vivent éloignés du village de Tékinbolos. Pendant que Danaël est parti vendre leur récolte maraîchère, Shymi se rend à la boutique d’Alghar. En ce jour d’anniversaire de son amoureux, malgré le fait qu’ils aient peu d’argent, elle souhaite lui acheter un gâteau aux pistaches de Matasa… le souci c’est qu’il est réservé. Après quelques séduisants sourires, le commerçant cède et vend le gâteau. En sortant de la boutique, un soldat interdit à Shymi de traverser la route : un convoi transporte des animaux rares en direction du nouveau zoo d’Orchida. Le soldat profite de la situation pour entamer la discussion et demander à la jolie campagnarde ce que contient sa boîte à l’odeur alléchante. Shimy lui répond qu’il s’agit d’un gâteau à base de pistaches de Matasa. Des pistaches de Matasa !!! L’aliment qui a un effet super excitant sur des espèces comme le mygaloup des montagnes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce 19ème album, un nouveau cycle des Légendaires débute. Et quelles surprises ! On retrouve nos héros dans des rôles bien différents que ceux qu’on leur connaissait : Danaël et Shimy, désormais mariés, vivent modestement à la campagne ; Jadina la princesse est devenue une pirate de l’air ; et même Griff est devenu un elfe. Sont-ce vraiment les Légendaires ? Arthémus del Conquistador réécrit l’histoire d’Alysia et du monde elfique en devenant un véritable Légendaire qui a notamment vaincu le Dieu Anathos. Les Fabuleux, quant à eux, souhaitent lui dérober ses trésors et notamment une épée démoniaque. Malgré les années, voici une série dont le succès ne se dément pas et dont chaque nouveauté est attendue avec impatience dans les cours de récréation. La recette : certainement la capacité de Patrick Sobral à surprendre son jeune lectorat, à renouveler ses histoires avec des personnages attachants dans un monde médiéval-fantastique des plus riches. Inspiré des Chevaliers du zodiaque, ce manfra n’est pas dénué d’humour : l’auteur s’amuse de jeux de mots ou encore à donner des noms propres loufoques à certains personnages ou lieux. Graphiquement, Patrick Sobral fait encore une fois la démonstration de son talent avec un univers stylisé très bien maîtrisé, un découpage limpide et dynamique : on pourrait presque regretter le petit format de la BD qui a tendance à écraser le dessin, donnant parfois des planches surchargées.