L'histoire :
Gryf et Solaris, les elfes élémentaires, encerclent Danael et Shimy. La boussole est formelle, Shimy est bien la fille qu’ils doivent ramener à Astria, de gré ou de force. Surgissant du ciel, Amy et Arthémus del Conquisador viennent à la rescousse de leurs amis pour les extraire de ce guet-apens. Malgré une attaque élémentaire venant de Solaris, Arthémus, Danael, Amy et Shimy arrivent à prendre la poudre d’escampette. Que voulaient les deux lascars ? Arthémus est persuadé qu’ils souhaitaient s’emparer de l’épée d’Anathos. Il n’en revient d’ailleurs pas d’avoir pu s’évader si facilement. Le temps d’évaluer la situation, le seul endroit pour se mettre à l’abri est la cité d’Orchidia. Au même moment, dans la capitale d’Orchidia, la reine Invidia accueille la prêtresse Ténébris. Cette dernière s’est faite quelques ennemis et notamment les pirates du ciel.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le cycle « Without » se poursuit avec ces légendaires aux personnalités inversées. Rappelons que Gryf appartient désormais au clan des elfes, Ténébris est devenue une femme de religion, Jadina la princesse est une pirate, l’héritier des faucons d’argent Danaël est maintenant un vulgaire paysan et le fébrile Razzia est devenu un juge impitoyable. Au grand dam des fidèles lecteurs et au risque de les lasser, le mystère demeure entier sur les causes des inversions des cinq légendaires. Retrouveront-ils leur personnalité originelle ? A Orchidia, la cérémonie du bâton-aigle agite toute la cité : si Shun-day réussit cette épreuve, elle détrônera sa tante. Pendant ce temps, Jadina tente de kidnapper Ténébris, ce qui pourrait avoir de terribles conséquences sur Alysia. Ce manfra (manga français), dont le succès perdure au fil des albums, a pour atout de proposer à un jeune lectorat un monde fantastique original, riche, avec un scénario très étoffé et une multitude d’intrigues à suspense. L’humour, la dérision et les jeux de mots de Patrick Sobral sont également de réels atouts pour cette série culte. Au niveau du graphisme, l’univers high-fantasy répond aux codes classiques du genre. Même si le dessin est parfois encombré de textes bavards, le découpage donne une réelle dynamique à l’histoire.