L'histoire :
Rien ne va plus pour Charisma Myskina ! La demi-vampire est en effet retenue prisonnière à l’usine du Professeur Shacklock, aux mains du terrible Artful Leech, un constructeur émérite et un biochimiste de métier. Ligotée à une chaise en acier, elle-même rivetée au sol, la belle doit faire face au savant-fou qui semble attiré par ses charmes. Il lui faut donc gagner du temps pour en apprendre plus sur le sinistre dessein d’Artful Leech. Ainsi, ce dernier a réussi à réanimer les cerveaux en décomposition de personnes récemment décédées afin de commander ses hommes mécaniques, annihilant par là-même leur libre-arbitre. Animé par la volonté de conquérir la gente féminine, l’homme met en marche un de ses humanoïdes sous les yeux de Charisma dans le but de lui montrer le potentiel de ses créations. Très vite, le savant-fou annonce à la demi-vampire qu’il compte lui couper la tête pour utiliser son cerveau ! De son côté, Malcolm Max a les Yeomen Warders à ses trousses et ces derniers ne comptent pas le laisser s’échapper. Il doit donc se réfugier au somment de la Tower of London et faire face à ses poursuivants...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce second volume de Malcolm Max, l’infernal duo teuton Peter Mennigen (scénario) et Ingo Römling (dessins) continue sur sa lancée et envoie le lecteur en pleine ère Victorienne pour suivre les aventures de Malcolm et Charisma. En commençant là où le premier tome s’était arrêté, l’équipe créative a fait le choix de la continuité en reprenant l’enquête des Pilleurs de Sépultures et en dévoilant de nouvelles intrigues, notamment la gestation des hommes mécaniques. Oscillant entre policier, thriller et univers steampunk, ce tome 2 de Malcolm Max est dans la droite lignée de son prédécesseur et coche par là-même tout le cahier des charges inhérent au genre. Résurrection alterne donc action et humour, sous un fond à la fois fantastique et policier, et l’album réussit vite à happer le lecteur. Il faut dire qu’en plus d’un scénario bien ficelé, l’artiste Ingo Römling délivre un trait fin et précis qui donne pas mal de relief à l’ensemble. Malgré des couleurs parfois blafardes, l’ensemble est fluide et permet une lecture agréable. Bref, ce second Malcolm Max tient toutes ses promesses et ravira les aficionados des aventures de Malcolm et de la belle Charisma !