L'histoire :
A l’observatoire de Mont Palomar, Harry étudie avec soin la planète « 2003 UB313 », dixième du système solaire, récemment découverte. Quand soudain son satellite naturel, Gabrielle, émet de l’énergie et change de trajectoire. Peu après, une gigantesque vague d’astéroïdes pénètrent dans l’atmosphère terrienne. On dénombre plus de 90 impacts, mais la plupart des zones touchées sont désertiques ou océaniques. Les dégâts sont heureusement peu importants. Cette pluie de météores n’a pu être détectée par les radars extra-système solaire car ils sont nés à proximité de Gabrielle. Nash Tulsa et sa fille Audrey, accompagnée de son dernier petit copain, le rasta Sven, débarquent sur une vieille station chinoise en orbite autour de Mars. Il semble que la station soit en effet la source de la dernière pluie d’astéroïdes « métalliques » qui a ravagé les installations des colonies Martiennes. Ils y découvrent une bande de potes rastas de Sven, assis en train de fumer de l’herbe ! Ces derniers sont des écumeurs de l’espace, qui récupèrent les vieilles carcasses de l’espace pour les revendre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le prolifique Jean-Pierre Pécau et les talentueux Damour et Fabrys auront porté la série Nash jusqu’à son terme avec une certaine constance dans sa qualité exceptionnelle. Des personnages charismatiques, des dialogues acérés, une action constante, un mystère entretenu et un superbe graphisme aux couleurs pétillantes, font de Nash une belle réussite de la SF en BD. Cet épisode final ne démérite pas par apport à ses précédents et fournit une conclusion globalement à la hauteur de l’œuvre complète. « Globalement », car c’est néanmoins avec une certaine réserve que l’on accueille un dénouement un peu simplet, voire en queue de poisson, laissant un arrière-goût de « tout ça pour ça ! ». Une conclusion qui n’est pas sans rappeler l’œuvre cinématographique Armageddon (c’est dire le niveau…), et qui couronne un peu piteusement le tout. Quel dommage ! Globalement, l’album reste néanmoins captivant et c’est la larme à l’œil que l’on referme cette belle épopée…