L'histoire :
Nävis se réveille en sursaut, suite à un cauchemar particulièrement éprouvant dans lequel un horrible robot tente de la tuer. Le réveil au petit matin est difficile, mais à la surprise de la petite fille, ce n’est pas Nsob qui vient la réveiller mais Houyo. La petite espiègle trouve alors son robot nurse étonnamment lent et décide de lui redonner un peu de pêche via l’électricité d’un câble. L’effet produit n’est pas celui escompté : le robot explose littéralement. Seule sa tête survit... Le lendemain, Nävis prend ce qu’il reste de Nsob et part avec Houyo trouver les batteries nécessaires à son robot. Pour cela, elle empreinte la direction de l’épave du grand vaisseau se trouvant sous le grand arbre. Le chemin est long et parsemé d’embûches diverses, mais la petite fille ne se décourage jamais. Arrivée sur les lieux, l’équipée commence à explorer les couloirs du vaisseau et se retrouve dans un cul de sac. Nävis entend alors du bruit derrière elle : un robot s’approche… Mais celui-ci ne ressemble pas à celui de son rêve : il s’agit d’un robot sauveteur. En revanche, derrière lui apparaît clairement le robot de son cauchemar…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les aventures de Nävis n’en finissent plus de nous en enchanter, soit au sein de la série mère Sillage, soit au sein de la série dérivée consacrée à sa jeunesse, Nävis. Tout au long de ce tome, on retrouve cette formule rodée par Jean-David Morvan dans les précédents volets. Les courses poursuites s’enchainent avec les moments d’accalmie, on apprend quelques petites révélations sur les origines de Nävis, le temps de dialogues vite interrompus, une morale et des bons sentiments complètent le tout. L’histoire est agréable, on suit ces péripéties avec plaisir, surtout que ce volet nous permet de revoir le robot entrevu à la fin du premier tome et que son rôle semble prendre de l’importance pour les futurs volets. Certains passages sont d’ailleurs étonnants de simplicité mais tellement drôles ! L’exemple parfait est la grosse bêbête bleue qui veut bouffer Nävis (page 20) et qui tombe finalement sur un os. Cette scène est aussitôt contrebalancée par un discours très sérieux sur les lois de la robotique d’Asimov et se révèle très amusante. Jose-Luis Munuera explose une nouvelle fois les planches de son style dynamique et par son découpage chiadé. Typiquement cartoon, les dessins sont une véritable réussite que les couleurs de Christian Lerolle enrichissent un peu plus. Un vrai divertissement pour petits et grands, à lire ou… à découvrir d’urgence…
