L'histoire :
On croit souvent être unique. Et si nous nous trompions sur toute la ligne ? Certains scientifiques affirment qu’il existe des milliers de dimensions, constituées des choix effectués par les uns et les autres. Ainsi, dans une seconde dimension, tu pourrais être Elvis, dans une troisième tu pourrais être noir, et dans une quatrième, Elvis ET noir ! Voilà une théorie compliquée qui sied parfaitement aux élucubrations métaphysiques de Boulet. Dans ce septième tome, l’auteur se penche sur le concept du multivers, en se demandant à quoi peuvent ressembler ces millions d’autres dimensions. On connaissait Boulet en adepte du steampunk, ce futur imaginaire basé sur l’évolution des technologies de l’époque victorienne. Découvrez maintenant le « Formicapunk », basé sur les inventions des années 70-80 ! Et ce n’est qu’un des nombreux univers que nous fait découvrir Boulet, au fil de ce septième tome. Dresser des chiens à marcher debout, devenir un fantôme, un chevalier ou un cosmonaute… L’avantage avec le multivers, c’est que tout est possible.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici donc un nouveau recueil issu du blog bouletcorp.com. Boulet, c’est une machine à strips vivante : ses parutions s’enchainent à la vitesse de la lumière et son blog reste actif malgré sa vie professionnelle surchargée. La preuve, la compilation du blog de cette année (de juillet 2011 à juillet 2012) reste aussi fourni que les précédents ! Chaque tome de Notes est composé d’un « fil rouge », une histoire ou une réflexion qui revient régulièrement et qui sert à donner une logique à l’album, afin de lui éviter d’être indigeste. Or depuis toujours, Boulet nous abreuve régulièrement de ses pensées métaphysiques. Déjà, lors de son sixième tome Debout, mes globules, il s’était servi de cette thématique pour créer son fil rouge. Nouveauté dans la tradition de Notes : Formicapunk découle des réflexions du tome précédent et il les approfondit encore. Si le sixième tome vous avait donné mal à la tête, ne lisez pas celui-ci : la réflexion devient tellement poussée qu’il faut parfois relire certaines cases pour les comprendre. Cela reste joliment poétique et souvent désopilant ; à ne pas lire dans le métro, au risque d’éclater d’un rire incontrôlable. Le dessin, quand à lui, est de plus en plus recherché. L’auteur continue les strips pleins de « petits traits » (comme il le dit lui-même), d’une complexité artisanale, à peine retouchée à l’ordinateur. Cependant, à ces pages se mêlent aussi des dessins en pixels, de la peinture, de l’aquarelle… Un régal pour les yeux, à la qualité qui ne cesse d’augmenter (en comparaison avec le premier tome).