L'histoire :
Depuis l'apparition de l'Homme sur la Terre, la technologie n'a cessé d'évoluer, au point d'en effrayer certains. Pour quelques voyants, la fin du monde pourrait même arriver en 2012 ! De quoi éveiller chez Boulet des interrogations. C'est ainsi qu'en 2008, fut inventé l'accélérateur de particules. Si certains imaginent qu'une telle création est un premier pas vers le voyage dans le temps, d'autres pensent que cela pourrait permettre à l'Humanité de revenir à l'âge de pierre. L'environnement pourrait bien aussi jouer un tour, si la couche d'ozone lâche ou si un astéroïde venait à percuter la Terre. Dans ce cas, une seule chose à faire : n'importe quoi ! D'ailleurs, pourquoi, dans ces moments là, peut-on être sûr de voir des pillards voler des télés ? Et puis, qui nous dit que dans quelques années, des dodos et des kiwis ne proliféreront pas, au grand dam de la race humaine ? Heureusement, le grand prédicateur Boulet est là !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le blog de Boulet fait indéniablement partie des locomotives de la blogosphère, depuis sa création. Regroupant une année de la production de l'auteur dédiée au net, Notes en est déjà à son cinquième recueil. Après s'être consacré au rêve et à son quotidien d'auteur de bande dessinée, le créateur de Raghnarok a cette fois choisi une thématique apocalyptique pour cet album. Evidemment, comme sur chaque opus, quelques histoires font une entorse au thème. On retrouve donc, de façon quasi indispensable, les séances de dédicaces, de ménages (ou plutôt de glandage) et les diverses réflexions sur le monde. Véritable laboratoire, Boulet se sert de chacunes de ses Notes pour s'essayer à une approche narrative et visuelle aussi différente que passionnante. Aquarelles, noir et blanc ou couleurs, peu importe le biais, pourvu que le résultat soit à la hauteur. Et il l'est ! Depuis les premiers recueils, Boulet a cherché une formule efficace, pour lui comme pour les lecteurs, et ces Quelques minutes avant la fin du monde marquent une étape. A dévorer, avant que notre monde s'éteigne...