L'histoire :
Ocelot est le chat de concours de Gür Gandine, une starlette qui parcourt le monde sous l’œil des paparazzis. Mais à l’embarquement d’un nouveau vol à Roissy, on impose qu’Ocelot voyage en soute, dans une cage fournie par la compagnie aérienne. Ocelot est paniqué à l’idée d’embarquer dans ce truc qui pue le chien malade, mais il y est forcé. Lorsque dans le dédale des tapis roulants deux employés malhonnêtes s’emparent de la cage, c’est dans le but d’obtenir une rançon de sa célèbre maîtresse. Mais leur plan tourne mal, et le chat en profite pour s’échapper. Il oublie bien vite que Mademoiselle Gandine va criser à l’idée de ne pas le retrouver... mais sa soif de liberté est plus forte que tout. Il commence à se balader dans une ville qu’il ne connait pas, pleine de monuments éclairés, de toits où aller marcher. Soudain, il aperçoit une superbe chatte blanche menacée par un chien dans une cour sombre. Il doit intervenir.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce nouveau scénario de Jean-David Morvan et Séverine Tréfouel est clairement destiné à un public très jeune, qui se laissera emporter par un humour bon enfant, des situations rocambolesques et des blagues parfois déjà connues. Le dessin d’Agnès Fouquart et de la coloriste Magali Paillat abonde dans ce sens, les regards de personnages de cartoon alternant avec une dynamique de mouvement proche du manga. On ajoutera à cet humour pour pré-ados de jolis paysages parisiens qui donnent évidemment aux personnages des allures d’Aristochats des temps modernes. Les noms composés dont ils s’affublent parfois et le décalage de leurs origines « sociales » (si l’on peut dire) ajoutent une touche au gentil hommage. Quelques allusions étonnantes et un poil osées confirmeront toutefois qu’on n’est plus dans la bande dessinée de grand-papa, tout comme le rythme effréné des péripéties d’Ocelot et ses compagnons. A tester donc sur votre petite nièce, juste avant la rentrée scolaire.