L'histoire :
Tikku a bien du mal à se réveiller après la nuit horrible qu’il vient de passer. Il a en effet vu Okko, son maître, mourir dans son duel face à Kubban Kiritsu. Affamé et soucieux de la peine du moine, il part en quête d’un bol de nouilles et de saké. Il apprend que Noshin est retenu captif par chasseur de démons qui cause bien des tords à son groupe. Suspendu par les pieds, le moine est gardé par Kubban, à la vue de tous et ne laissant personne l’approcher. Pendant ce temps, Magato, qui avait récupéré le corps d’Okko, se rend compte qu’un souffle de vie s’échappe toujours du corps du ronin. Il emmène alors le bretteur au château de dame Mayudama, qui fait alors appel à tous les médecins alentours. Noburo était resté à l’auberge, en raison des nombreux signes croisés en chemin. Désormais, il ne peut plus rester de côté : il ressent qu’un accident est arrivé à son ami Okko et inexorablement, il se rend devant Kubban. Pour ce dernier, l’occasion lui est enfin offerte de compléter sa collection de démons. Le hanyo (mi-homme mi-démon) ne refuse donc pas le combat, bien au contraire. Mais il tombe sur un adversaire de taille qui se sert même de Noshin comme bouclier…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis 6 tomes, Okko emmène ses lecteurs aux quatre coins d’un Japon où démons et fantômes sont légions. Avec un périple établi autour de 5 cycles (s’étalant chacun sur deux albums), le récit de Hub montrait d’emblée une grande ambition et on ne peut guère dire que celle-ci soit remise en questions. Certes, le second diptyque était peut-être moins prenant que le précédent, mais ce nouveau Cycle de l’air a démarré sur les chapeaux de roues : action, suspense et duels ont répondus aux attentes des amateurs. Les rebondissements du tome précédent étant impressionnants, il semblait difficile pour l’auteur de faire mieux. Plutôt que de surenchérir dans des effets narratifs inutiles, Hub préfère jouer la carte de l’efficacité. Il s’en sort une fois encore merveilleusement bien et logiquement, ce dernier opus se dévore littéralement. En outre, la qualité des dessins est toujours au rendez-vous, toujours aussi fins, soignés et complétés d’une colorisation judicieuse réalisée en binôme entre Hub et Li (à l’instar du volet précédent). Ce Cycle de l’air comblera donc le fan et l’incitera à poursuivre prochainement au travers du Cycle du feu…