L'histoire :
Viré du Bureau des Affaire Publiques par Charles, qui le trouvait trop dilettante, Victor a repris sa vie d’escroc auprès des touristes. Alors qu’il tente de vendre une fausse relique de Sainte-Geneviève à un couple d’asiatiques, une ravissante blonde met fin à la supercherie. Elle annonce à Victor que son patron veut le voir de toute urgence et qu’il déteste attendre. Séduit par la possibilité de se voir proposer un travail, Victor suit la jeune femme dans la voiture mis à sa disposition et se retrouve rapidement à la Défense. Sur le lieu du rendez-vous, Victor reconnait Maxime Berger, un riche et puissant homme d’affaire qui s’intéresse à tous les domaines. Sans donner de réelles explications, Berger demande à l’ancien membre du BAP de retrouver le « Petit homme rouge des Tuileries », un homme qui, selon les légendes, apparaissait la veille de grands malheurs, mais qui ne se serait plus manifesté depuis 1871. Victor n’est pas emballé à l’idée de courir après un mythe... Mais son nouveau patron lui offre un chèque de 50 000 euros simplement pour mener l’enquête. Et il lui en promet un autre de la valeur de son choix s’il réussit. Victor accepte évidemment d’entamer des investigations en commençant par rendre visite à son ami, médecin légiste du BAP…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour la troisième et dernière enquête de la série, Jean-Pierre Pécau nous propose de suivre Victor en solo. En effet, ce dernier ne fait plus partie du bureau se chargeant de phénomènes surnaturels, mais il se retrouve tout de même confronté à une enquête dans l’univers secret et magique de Paris. Ce troisième scénario contient exactement les mêmes qualités et défauts des albums précédents. S’il est agréable d’apprendre certaines légendes de la ville-lumière, tout en découvrant quelques lieux mémorables, l’histoire est très bavarde et propose trop d’anecdotes, à peine évoquées, qui ont tendance à noyer l’intrigue principale. Certes on peut tenter de se focaliser sur cette dernière énigme, bien plus claire et agréable que celle du second tome, mais certains éléments qui amènent à sa conclusion sont trop alambiqués pour séduire et convaincre. Quant au final autour de Victor, il est lui aussi un peu capillotracté. Aux dessins, Dim D. rend un hommage toujours aussi agréable à l’architecture parisienne. Qu’on soit déjà passé par la capitale française ou non, on s’y immerge facilement dès les premières pages. Pour conclure, cette série originale aura soufflé le chaud et le froid durant toute sa parution, alternant les moments plaisants et d’autres plus redondants…
