L'histoire :
C’est l’époque de la lune des grosses baies noires pour la tribu sioux du petit Popotka. Tous les matins, les chasseurs partent à la recherche des grands troupeaux de bisons, car cela signifie que c’est la saison de la chasse. Mais tous les soirs, les hommes reviennent bredouilles : les bisons se font désirer… La nuit tombée, alors que les anciens fument le calumet autour d’un feu, ils se remémorent les légendes, dont celle de l’arrivée des bisons sur la terre. Cela raconte l’histoire d’Iktomi et de son désir de s’emparer d’un superbe fourre-tout aux propriétés magiques. Déguisé en oie, il a tourmenté le propriétaire de l’objet jusqu’à se le voir offrir. L’homme lui expliqua alors que la besace permet de fournir de la nourriture en abondance, mais qu’il ne faut pas s’en servir plus de quatre fois. Fainéant comme quatre, Iktomi exagéra et fut piétiné par un gigantesque troupeau de bisons, qui dès lors peuplèrent la terre. Peu après avoir raconté cette histoire, la tribu voit enfin apparaître les premiers bisons et la chasse peut commencer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A chaque aventure, le petit sioux fait connaissance avec un nouvel animal qui peuple la plaine des indiens. Après le grizzli, l’élan ou l’aigle, voici donc le bison et la célèbre chasse annuelle à laquelle se livraient les sioux. Ce faisant, le prolifique David Chauvel retranscrit une nouvelle fois fidèlement la société originelle de cette ethnie de peaux-rouges, avant leur génocide par la race blanche. Bien entendu, les aventures de Popotka restent bon enfant, car destinées aux plus jeunes, comme peuvent l’être dans le même registre celles de Yakari. S’appuyant tout de même sur une documentation plus « fidèle » à la réalité que cette dernière série culte, Popotka s’est d’ailleurs vu récompensé par le prix Jeunesse 7/8 ans au festival d’Angoulême 2004 ! Ce 6e épisode (de 32 planches) se compose d’une jolie légende indienne (voir résumé), puis d’une gentille mésaventure vécue par Popotka et son copain Gnuska lors de leur chasse au bison. Le dessin et les couleurs de Fred Simon sont comme toujours d’une grande lisibilité et contribuent à renouveler le plaisir des plus jeunes sur ce nouvel opus.