L'histoire :
Baptiste Amsallem a toujours adoré la viande. Même aujourd’hui, après avoir changé d’alimentation, il ne peut s’empêcher d’avoir la nostalgie d’un bon poulet rôti, et le spectre d’un steak tartare lui tapote l’épaule dans chaque bistrot français. Alors pourquoi a-t-il décidé de ne plus avaler un bout de viande ? De diminuer drastiquement le poisson en vue de l’arrêter ? De, peut-être, un jour, passer au véganisme ? Que vous souhaitiez changer d’alimentation ou non, le but de ce livre est de comprendre ce qu’est le végétarisme, ses contraintes, mais surtout les bénéfices qu’on peut en retirer pour nous, nos proches et la planète. Et si ça se trouve, à la fin, vous aurez envie d’adopter une vache…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La célèbre collection Pour les nuls s’enrichit d’un nouveau titre en BD, en surfant sur un phénomène de société en forte progression depuis quelques années : le végétarisme. En 10 chapitres et de manière très didactique, ce livre explique les différents degrés dans le végétarisme. L’auteur fait état de son expérience, des difficultés qu’il a pu rencontrer. Il prodigue ses conseils pour réussir sa conversion, il donne des astuces pour cohabiter avec un omnivore et évoluer sereinement en société. Vous trouverez également quelques recettes pour égayer vos repas et d’autres sources d’informations pour pousser votre réflexion. A certains égards, cet ouvrage est digne d’intérêt pour les personnes qui ne sont pas convaincues par cette philosophie, car il a le mérite de susciter quelques questionnements sur notre mode de vie, la société de consommation et ses effets sur notre environnement. Cependant, le travers de cet ouvrage est sa dimension militante, intransigeante, qui peut avoir une propension à chercher à culpabiliser les amateurs de viande qui « détruisent la planète », qui font travailler des gens dans des abattoirs avec une pression psychologique forte, qui sont responsables de la souffrance animale dans les élevages, etc. Le dessin est minimaliste… et reconnaissons que le choix graphique pour représenter le végétarien n’est pas très heureux et ne donne pas forcément envie de se nourrir de pois chiche, quinoa, graines germées, tofu ou autres algues nori…