L'histoire :
Wandrall a cette vision d’effroi, celle d’une armée de morts immense qui marche vers la ville de Maender-Alkoor. Il reste abasourdi par ce qu’il voit, puis retourne rapidement prévenir les autres au fond du gouffre. Il annonce tant bien que mal la nouvelle à ses camarades. S’ensuivent alors des discussions sur ce qu’ils peuvent faire pour stopper cette armée. Par l’intermédiaire de Roger, Zarakaï, le maître-nain peut prévenir les devins du danger imminent qui les guette. Ainsi, Roger disparaît-il de chez le devin, puis réapparaît entièrement nu, informé de la tragique nouvelle. Il retourne en courant dans la salle de réunion des devins pour leur dire la chose. Le devin connait déjà la nouvelle et ajoute que l’armée des morts en question s’appelle l’armée des ténèbres et qu'elle est venue détruire la cité. Pendant ce temps, dans le gouffre, les cinq poursuivent leur exploration. Ils entrent dans une pièce azurée dans laquelle se tient une paroi couverte de cristaux bleus. Le nain se frotte à eux et devient tout bleu lui aussi...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’aventure continue pour les cinq compagnons guidés par Wandrall au cœur du gouffre. JBX et Fabien Dalmasso font avancer leur récit et, au passage, évoluer l’intrigue principale. Ainsi, on progresse un peu dans le déroulé de cette aventure fantastique. On connait désormais le nom de la menace (l’armée des morts) et de celui qui la dirige (Mortys). On sait que Wandrall détient une arme (son épée) qui va jouer un rôle dans cette affaire. Le reste du récit se partage toujours entre les deux aventures parallèles reliées par le biais du nain et de Roger. Cependant, on peine à la lecture, à chaque transition, sachant qu’elles sont nombreuses et qu'elles brisent le rythme de l’histoire. La narration dialoguée est lourde et les nombreuses rimes utilisées ne jouent pas en faveur de l’histoire. Bref, l’effet escompté se montre rébarbatif, malgré la volonté de faire de l’humour sur cette figure de style. Certes, on en apprend davantage que dans le tome précédent avec, cette fois, une fin qui se termine sur une révélation. Enfin, le graphisme de Dalmasso se concentre cette fois sur les personnages, mais beaucoup moins sur les décors. Le 6ème épisode de cette quête fantastico-humoristique met donc un peu d’eau à la bouche du lecteur...