L'histoire :
L’armée de Mortys poursuit sa route afin de tout dévaster. Sur son passage, ils enrôlent tous les morts qu’ils croisent. Pendant ce temps, le trio composé d’Enoriel, Zarakaï et Zehirmahnn affrontent le démon Bélial. Dans un coin caché, Moumoune et Roger assistent, impuissants, au terrible combat. A ce moment là, Moumoune est assommée par une pierre. Zéhirmahnn, quant à lui, est sonné par le démon, tout comme le nain Zarakaï. Bélial poursuit sa neutralisation du groupe et termine par sonner Enoriel et Roger. Ainsi, les corps des vaillants héros gisent sur le sol, tandis que le démon exulte. Wrandrall arrive alors en suppliant son père de ne pas tuer ses amis. Mais celui-ci ne connait pas la pitié. Il reste coincé à l’intérieur du gouffre, à cause de l’encens, de ses volutes bénites qui l’empêchent de passer la sortie. Wrandrall tente d’apaiser la colère de son père en lui proposant d’utiliser son pouvoir de téléportation pour lui faire quitter l’endroit. Malheureusement, le démon Bélial tue d’un coup d’épée Roger, puis décapite Moumoune, avant d’accepter sa proposition…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
JBX et Fabien Dalmasso poursuivent leur série plus qu'un poil déjantée d’heroïc-fantasy, dont l’intrigue part vraiment tous azimuts. En effet, il faut suivre l’affaire de près pour bien maîtriser cette quête. Car il s’agit bien d’une quête, au départ, puisque tout a commencé par une carte magique indiquant l’emplacement d’un mystérieux souterrain. Ainsi, Wrandrall, accompagné d’un groupe d’aventuriers, suivent ce parchemin évoluant dans un périple semé d’embûches. JBX ne lésine pas sur l’utilisation des accessoires propres à l’heroïc-fantasy. Chacun de ses héros se trouve muni d’une épée, d’un anneau, d’un livre ou d'autres objets porteurs de magie. Il se nourrit de beaucoup d’influences pour construire son récit, en ajoutant l'ingrédient qui marque la différence : l'humour décapant, voire déjanté, voire proche du délirium à certains moments. Néanmoins, cette construction scénaristique foutraque teintée d’un humour plutôt lourd ne contribue pas à faire de cette aventure une trépidante quête. De plus, JBX utilise la rime dans ses dialogues, à un point parfois porté à l’extrême de l’agacement, tant les jeux de mots manquent de finesse. Le dessin de Fabien Dalmasso retranscrit parfaitement cet univers. Son graphisme semi-réaliste évolue dans des décors développés. Il prend un rythme de croisière graphique dans cette série qui semble pouvoir s’éterniser encore quelques albums avant de toucher sa fin...
