L'histoire :
Au fond du gouffre, Wrandrall vient de libérer son père Bélial en brisant un grand miroir. Il reste coi devant celui-ci. Bélial, le démon, ne comprend pas l’attitude indigne de ce fils qui ne semble pas le reconnaitre. En effet, Wrandrall ne réalise pas vraiment ce qu’il vient de se passer, car c’est l’épée maudite de son père qui lui a fait briser le miroir pour le libérer. Pendant ce temps, ses autres compagnons, Zarakaï, Enoriel et Zéhirmahnn, poursuivent leur exploration du gouffre. Ils cherchent à retrouver sa piste depuis que Wrandrall a disparu. Ils prennent la direction du nord en suivant le couloir qui les conduit vers trois nouvelles entrées. Au même moment, Moumoune et Roger tentent de faire retrouver les esprits de Richelieu en plein délire. Ils essaient plusieures méthodes mais rien n’y fait. Ils trouvent alors une fiole dans son sac et lui font ingurgiter. Il commence à se transformer en un animal étrange, une oie géante à la coupe de cheveux de moine ! A l’extérieur du gouffre, Mortys poursuit le rassemblement de son armée des morts. Il écume les cimetières et ouvre les cercueils afin d’enrôler les esprits…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La quête de Wrandrall se poursuit dans ce septième tome des Reflets d’Acide. JBX et Fabio Dalmasso font quelque peu avancer leur récit, mais ils vont surtout le compliquer. Ils divisent ici le petit groupe de héros dirigé par Wrandrall. On suit donc plusieurs histoires qui divergent dans des directions différentes. Le récit part donc un poil dans tous les sens, en oubliant d'apporter une réelle progression au sein de l’intrigue principale. On se disperse à suivre le périple de chaque groupe, sans jamais vraiment avancer sur le fond. Rimes et jeux de mots un poil lourds accompagnent maladroitement la narration et finissent par lasser. Ce septième épisode manque donc sensiblement d’originalité et de fond. Pour inspirations, on sent nettement l’influence de plusieurs sources comme le Seigneur des anneaux, Dragon Ball et moult jeux d’heroïc-fantasy. Finalement, le nombre de personnages à suivre est peut-être un peu élevé, rendant plus difficile la compréhension globale de l’histoire. Le dessin de Dalmasso reste cependant constant par rapport aux albums précédents. Ce graphisme se nourrit d'influences diverses, comme celles du manga pour les personnages mis en avant au détriment des décors minimalistes. L'utilisation des couleurs fait penser aux jeux vidéos. Ces partis-pris graphiques ne suffisent pas à relever la faiblesse du scénario.