L'histoire :
A bord d’une navette de transport ultra rapide, Nävis, Bobo, Juliette et Yannseï voyagent depuis plusieurs jours pour une destination inconnue. Ils sont convoqués pour une réunion très secrète. Ils arrivent enfin dans une base impressionnante lourdement armée. Nävis se demande quelle personnalité importante les a convoqués dans ce lieu éloigné de tout. Ils arrivent dans une salle où les accueille le magister de Sillage qui, au passage, s’excuse de les avoir traités de la sorte. Mais le secret est la garantie de leur sécurité avant tout. Nävis, ses compagnons et le magister pénètrent dans une salle où les attend le haut-magister de Sillage. La situation est très sérieuse et demande une discrétion absolue. Le magister entre tout de suite dans le vif du sujet en expliquant le pourquoi de cette réunion. Il montre un vaisseau d’origine humaine qui a été repéré dans une galaxie hors des territoires sillagiens sous administration du peuple Hexapodien. Ils ont identifié ce vaisseau en mode furtif avant de le détruire. Après étude des restes, ils ont indentifé à son bord deux supra-humains et une centaine de métamorphes. L’origine du vaisseau provient d’une petite planète classée en zone protégée, un monde où le voyage spatial n’est pas connu…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Philippe Buchet demeure aux commandes des aventures de Nävis (sans Jean-David Morvan). Comme lors du précédent tome, il confirme son virage scénaristique vers les origines humaines de son héroïne. Ce nouvel épisode prend des allures très western puisque Nävis, Juliette, Bobo et Yannseï, en mission très spéciale, se rendent sur une planète protégée avec un niveau de technologie proche de celui du far west. Ainsi, on les retrouve grimés en cow-boy, armés de pistolets et de fusils, évoluant dans un paysage désertique et très hostile. Le but de la manœuvre pour Nävis : trouver et prouver l’existence d’une base cachée par ses congénères et ennemis, les supra-humains. Rien de bien original dans cet épisode, donc. On retrouve de l’action, de l’humour, quelques péripéties et un rebondissement pour pimenter le tout. Une petite révélation permet de faire avancer le schmilblick sur les méta-humains et leur modus operandi contre Sillage. Au dessin, Philippe Buchet garde son style graphique habituel, linéaire et propret, comme il le fait depuis le début de la série. À suivre, donc.