L'histoire :
Navïs n’est pas au top de sa forme. Irritable, colérique, elle est perturbée par des révélations qui lui ont été faites par son ami Juaiz : Yannseï, l’homme de main d’Atsukau, son pire ennemi, n’est autre que son fils. Il y a de quoi être ébranlée : Navïs n’avait pas le souvenir d’avoir été enceinte. En quête d’informations pour retrouver la position de la nef Atsukau, elle se décide à solliciter l’aide du Magister de Sillage. En échange d’informations, ce dernier lui demande de réaliser une mission bien délicate en effectuant un cambriolage dans un musée sur une planète qui n’est pas affiliée à Sillage. Or au moment où le plus haut responsable de Sillage commence à livrer des détails sur la mission, le vaisseau perd sa gravité artificielle. Tous ses occupants, excepté Navïs, tombent dans le coma. C’est tout le convoi qui est affecté par cette panne qui ressemble étrangement à un détournement… Une nouvelle machination des Yiarhu-kah !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis 1998, chaque année, Philippe Buchet et Jean-David Morvan nous livrent une nouvelle aventure de Navïs. Avec les années, l’adolescente des premiers épisodes est devenue une femme… mais également une mère, à l’insu de son plein gré. Pendant que Navïs s’affaire à retrouver son fils, Sillage subit une attaque d’une force psychique à la puissance incroyable qui a pris le contrôle des navigateurs et entraîne le convoi vers un trou noir. Cet attentat fomenté par les 3 derniers guerriers Yiarhu-kah a pour but de retrouver Atsukau. C’est donc sur un champ de bataille que Navïs retrouve son fils. Résolument orienté vers l’action, ce nouvel opus adopte un rythme effréné avec des scènes de combat virevoltantes, des flots d’hémoglobine, des machines aux vitesses astronomiques. Les révélations d’Enshu Atsukau sur l’histoire de Navïs sonnent comme un coup de tonnerre et nous laissent sur un nouveau cliffhanger surprenant, qui laisse présager de nouvelles aventures très riches. Dans un monde peuplé d’extraterrestres, Jean-David Morvan a su préserver avec subtilité la dimension humaine de son héroïne avec son attachement à ses amis, ses sentiments, sa quête d’identité, d’histoire. D’un point de vue graphique, le travail de Philippe Buchet demeure particulièrement abouti, très imaginatif et difficilement égalable. Poukram ! Une série fidèle dans le temps, aussi bien sur le plan narratif que graphique.