L'histoire :
Hélène Bruller présente à son éditrice son intention : elle va raconter ses aventures de cul – essentiellement fantasmées – avec des stars du cinéma ou du showbiz, avec plein de détails intimes, mais sans leur avoir demandé leur avis auparavant. L’éditrice trouve cette idée plus que risquée… mais elle est totalement emballée. Hélène Bruller commence par Brad (Pitt) : il la besogne par-dessus, elle est en-dessous, et elle trouve son mouvement du bassin insupportablement régulier. Ce mécanisme métronomique lui donne l’idée de fredonner une chanson en rythme… et elle ne s’aperçoit pas que Brad en a terminé et qu’il s’est cassé. Ensuite, elle croise Angelina (Jolie) qui est – à ce qu’il parait – branchée nanas. Même si elle ne l’a jamais fait avec une autre fille, Hélène lui proposerait bien un petit plan. Mais dès qu’elle voit Angelina de face, Hélène bloque définitivement sur sa bouche. Pour honorer des lèvres aussi pulpeuses, il faut certainement avoir une énôôôrme touffe. Puis Hélène s’imagine coucher avec un des aliens bleus d’Avatar, mais elle craint que les proportions géantes de la créature ne lui éclatent la… Heureusement, c’était un jeu vidéo. Puis elle se tape George (Clooney) qui ne fait pas honneur à sa réputation : il veut jiouste mieux dormir together becose il est très fatigay…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sur une première planche, Hélène Bruller (alias madame Zep) expose son intention à son éditrice (alias madame Guy Delcourt) : elle va raconter ses histoires de cul avec des superstars… et « toutes ne sont pas vraies ». Ouf !! Sinon, son palmarès détrônait aisément celui de Carla Bruni ! Dont acte : à raison d’une superstar par planche, Hélène Bruller s’imagine donc une collection de 44 aventures sexuelles avec des célébrités de tous âges, de tous sexes et contemporains de notre siècle : Brad Pitt, Georges Clooney, Mick Jagger, Hugh Grant, Léonardo Di Caprio, Madonna, Tom Cruise, Angelina Jolie, Justin Bibber, Harrisson Ford… Bref, toutes les célébrités que la planète a un jour catégorisées comme sex-symbols. Quoiqu’il y a aussi des personnalités plus charismatiques pour leurs talents que pour leurs physiques avantageux (Danny de Vito, Steevy Wonder et Picasso). Le principe du fantasme est donc basique (et pas que masculin, tiens !), le résultat aussi : s’il y a toujours une petite astuce dans la trame du « gag », ces derniers ne sont pas très drôle, ni très fins. Graphiquement, Hélène Bruller met en scène son traditionnel alter-ego à tête ultra simple et ronde, dans un décor de simple aplat de couleur, en face de caricatures desdites stars (disons) acceptables… mais selon un profil quasi unique. Bref, le plus drôle, c’est presque la double page de garde au début et en fin d’album, qui emboîte, tel une mosaïque symétrique, des dizaines de fessiers diversifiés (des poilus, des trop blancs, des flasques, des vieux…)