L'histoire :
Ercan Olocek et Karl Johansen travaillent pour le département d'histoire des nouveaux mondes. Ils enquêtent sur la disparition de Ghosttown, la plus gigantesque des cités virtuelles. Pour cerner la responsabilité de son concepteur Ratko Jungic dans ce naufrage, ils partent au fin fond de l'Afrique interroger Madame Sari qui l'a bien connu. On est en 2099. Sari raconte. Tout a commencé en 2049 par une virulente attaque de pirates informatiques qu'on a appelés les « Chaos riders ».
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce premier tome débute de façon virtuose par 9 planches époustouflantes : graphisme innovant et totalement maîtrisé, découpage plein de surprises, intrigue fort ingénieuse. On se cale déjà dans son fauteuil tant la BD a l'air prometteur. Mais voila, ce premier tome d'Ultima Parano compte 46 pages... Et à moins d'être un fondu complet des mondes virtuels, il y a fort à parier que vous ne comprendrez pas grand-chose aux 37 pages suivantes. On passe du virtuel au réel sans trop s'en rendre compte, on se demande au juste qui est qui, qui fait quoi, où se passe cela, qu'est-ce que ceci. Le tout saupoudré d'un langage technique qui n'aide pas vraiment au décodage des dessins. Les auteurs se sont manifestement fait plaisir. Mais les lecteurs lâcheront vite l'affaire, pour revenir à des albums plus lisibles.