L'histoire :
Armand, Charles, Henri et Isaac se rendent à Paris, car ils sont attendus au château de Fontainebleau pour un rendez-vous avec le duc de Nevers. Une fois sur place, ils sont reçus par le roi de France Louis XIII en personne. Pendant ce temps, à Paris, Charlotte d’Hiver arrive à la cour des miracles et rend visite à sa mère devenue la reine de cette cour. Sa fille l’informe de la visite de ses amis à Fontainebleau afin d’effectuer une mission pour le roi. A Fontainebleau, le roi annonce aux quatre jeunes amis qu’ils vont partir pour l’Italie afin d’accompagner le duc de Nevers jusque chez son petit-fils, à Mantoue. Il lui faut donc une escorte pour palier à toute éventualité contre lui. Enfin, si la mission est réussie, le roi s’engage, à leur retour, à les nommer au sein des gardes français, le régiment le plus prestigieux pour devenir un jour mousquetaires. Au même moment, quatre mercenaires, dont Rochefort, sont conviés à un rendez-vous par un commanditaire qui n’est autre que Jean-Baptiste de Nevers. Il amène de force avec lui la jeune Charlotte qui, par erreur, a lâché l’information à sa mère sur la mission du roi d’escorter le duc de Nevers en Italie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce quatrième tome, Fabien Dalmasso clôt sa série librement inspirée des personnages d'Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires. Nous suivons ici sur quatre album, les péripéties des jeunes futurs mousquetaires du roi, que sont Henri d’Aramitz, Isaac de Porthau, Armand Athos de Sillègues et Charles de Batz d’Artagan. Cette fois, le roi Louis XIII confie une ultime mission aux quatre jeunes : celle d’escorter le duc de Nevers en Italie. S'ils réussissent, leur avenir de mousquetaires semble tout tracé. Cependant, ils vont devoir affronter une ultime épreuve, qui passe par un mystérieux personnage, le fils du duc, qui rassemble quatre mercenaires afin de les affronter. Dalmasso joue la sécurité du scénario avec cette intrigue cousue de fil blanc, un dernier baroud d’honneur pour le duc de Nevers et son escorte. Son graphisme semi-réaliste se rapproche du style manga, avec des personnages aux grands yeux, des visages en triangle et des coupes de cheveux stylisées. Les mises en scènes et les décors sont plutôt bien réalisés, mais l’originalité n’est vraiment pas au rendez-vous pour cette dernière aventure qui se termine trop simplement.