L'histoire :
Denys Vonier qui est correspondant de l’ONG Anti-Bio-piraterie « ETC Group » en Bolivie a signalé qu’un étrange laboratoire a été installé dans la cordillère Apolobamba, en plein territoire indien Kallawaya. L’UNESCO ayant proclamé les connaissances médicinales des Kallawayas « chef d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité », Denys a tout de suite pensé à un problème de bio-piraterie. L’officieuse section spéciale Watch de l’UNESCO intervient donc, en envoyant sur place les agents Esteban et Katrii. La mission s’avère très délicate. En effet, le laboratoire est gardé en permanence par des agents d’une compagnie militaire privée et par des mercenaires commandés par l’ancien espion du MI6 Ducan Templeton, une vieille connaissance du chef de la section Watch. Arrivés sur place et avec l’aide de Denys, Esteban et Katrii commencent une fatigante tournée en trekking des villages situés en altitude afin de trouver des indices sur les activités du laboratoire. Ils ne se rendent pas compte qu’ils sont étroitement surveillés. De retour en ville pour un repos bien mérité, Katrii est abordée et subtilement menacée au bar de l’hôtel par un homme qui n’est autre que Duncan Templeton...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier diptyque vraiment réussit, les Watch récidivent dans un nouveau cycle, qui s’imposent de nouveau comme une série innovante et captivante. Basé sur des évènements réels, le récit propose une nouvelle enquête et dénonce des actes de bio-piraterie qui pourraient vraiment exister. Au scénario, Michaël Le Galli se réserve néanmoins un net degré de liberté dans l’action, par le biais d’une dynamique très « James Bondienne », à la limite du faisable. Mais cette nouvelle aventure reste crédible et fort intéressante. On peut toutefois regretter une légère carence en explications scientifiques qui aideraient peut être à mieux comprendre les vrais enjeux liés à la bio-piraterie. Le graphisme réaliste de Luca Erbetta manque toujours de caractère et d’originalité, et ne nous réserve pas vraiment de surprise. Cependant, il colle parfaitement à la mécanique de l’histoire. Sans être détaillés, les traits des personnages sont expressifs et plus personnels, ce qui aide fortement à définir leurs caractères.