L'histoire :
Un serviteur divin du semeur vient s’entretenir de toute urgence avec Dispenseur, le père du savoir et maître de l’ignorance. Il vient lui exposer sa requête, car ses songes parlent. Il ressent l’attraction infaillible du néant. Il doit maintenant le trouver et le confronter sans tarder comme le veut l’usage. Son maître, le semeur, est lui aussi troublé. Pourtant, Dispenseur lui annonce que le prétendant qu’il doit affronter est inaccompli, ses chances contre lui sont nulles. Pourtant, face aux rêves du serviteur du semeur, sa requête est légitime. Il lui révèle donc ce qu’il sait afin qu’il accomplisse ce pourquoi il est destiné. Plus tard, la capitale du Werlande, Kalopée, se trouve envahie par une lumière aveuglante suivie de nuages sombres zébrés d’éclairs. D’immenses navires volant viennent d’arriver et déversent ses hordes démoniaques. L’assaillant inconnu installe ses troupes devant les murs de la cité. Il n’a qu’une requête : qu’on lui livre la prétendante Tansa Der’Gassar, la fille de l’Empereur-Premier Tyron V, afin de l’affronter. Il promet ensuite de partir sans laisser le moindre dommage. L’assaillant mystérieux se présente comme le serviteur d’une divinité inconnue. Il est doté d’une puissante magie et sa horde est démoniaque…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Des Bulles dans l’Océan présentent ce récit fantastique imaginé par mOTUS et dessiné par Antonio Menin. Cette histoire complète en deux volumes se passe dans un univers radicalement futuriste/fantastique, le Werlande, une contrée dirigée par l’Empereur-Premier Tyron V. Dans cette première partie, on assiste à l’arrivée belliqueuse d’une divinité inconnue venue assiégée la capitale avec une requête unique : affronter Tansa, la fille de l’Empereur. On ne comprend pas très bien la venue de ce Dieu sans nom. On comprend seulement qu’il est guidé par ses rêves et que c’est sa destinée. Cependant, l’anomalie de cette affaire est que la prétendante Tansa semble ne pas être prête pour cette confrontation. On suit donc cahin-caha les pérégrinations de ce Dieu belliqueux et de Tansa... sans véritablement tout comprendre de cette affaire. Au dessin, Menin use d’un trait réaliste pour représenter l'univers et les personnages fantastiques. Le graphisme colle au registre mais on note quelques erreurs graphiques sur les visages de certains personnages. La suite à venir comblera peut être les incompréhensions de ce jeu de pouvoir un peu trop sophistiqué pour bien l'apprécier.