L'histoire :
Ma dent bouge : La blondinette Lili Pirouli débarque comme une tornade dans la cuisine : sa dent bouge ! Elle est super fière, jusqu’à ce que son grand frère Thomas l’énerve prodigieusement en affichant un mépris ostensible pour cet évènement banal… Lili contre-attaque en faisant valoir les sous que ne manquera pas de lui apporter la petite souris…
A l’exposition : Lili et sa maman visitent une exposition d’art contemporain. Lili trouve que toutes ces croutes sont du niveau maternelle, qu’elle est capable d’en faire autant… et elle ne se prive pas pour le dire tout haut !
Le contrôle de géographie : Lili a envie de jouer dans sa chambre, alors que c’est l’heure des devoirs. Sa mère tente de lui faire réviser sa géographie, mais les réponses de l’impudente Lili sont systématiquement à côté de la plaque… et elle s’en fiche pas mal.
Mauvais réveil : C’est l’heure de se réveiller pour aller à l’école. Mais ce matin, Lili est de très mauvais poil. Elle est ultra difficile avec toutes les fringues qu’elle doit porter…
Plus tard je serai… : Lili fait le tour mentalement de tous les métiers qu’elle pourrait pratiquer plus tard. Mais il n’y en a qu’un qui finalement obtient ses faveurs : présidente.
Les bonnes résolutions : Les parents de Lili s’étonnent de l’entendre énumérer une quantité impressionnante de bonnes résolutions, alors qu’elle est seule dans sa chambre. Il doit sûrement y avoir une explication…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A vue de nez, elle a entre 6 et 8 ans. Assurément, elle est dotée d’un fichu caractère, en contre-pied duquel ses parents montrent une patience infinie… Voilà Lili Pirouli et 6 nouveaux chapitres de la vie ordinaire d’une gamine dans ses questionnements et grand principes communs. La perte d’une dent, le choix difficile des fringues, le regard enfantin sur l’art contemporain, le refus d’apprendre à l’école ou d’adopter un comportement vertueux, sont autant d’axes de réflexion que Nancy Guilbert et Armelle Modéré proposent aux jeunes lecteurs. Par le biais d’un dessin simple, schématique et très coloré, l’atout éducatif de cette série est aussi sa principale limite. Car pour le côté positif, à partir de comportements insolents ou agaçants, jamais les chutes ne sont moralisatrices. Les auteurs partent du principe que montrer l’attitude déviante suffit amplement à la dénoncer. La contrepartie négative, c’est que, de fait, il n’y a pas vraiment de chute… Il ne s’agit pas à proprement parler de « gags », dans le sens où l’album cherche plus la tendresse, la légèreté que l’humour désopilant et mécanique. Cela dit, le dynamisme de la blondinette et la malice de son caractère la rendent très attachante auprès du lectorat cible.