L'histoire :
Monsieur Lapin pose un chevalet dans une prairie, afin de s’y installer pour y peindre un morceau de paysage. Mais un jeune lapin l’observe de près… de trop près, d’ailleurs, car il suffit qu’il éternue pour déconcentrer Monsieur Lapin. Le gamin se fait rabrouer. Mais pendant ce temps, un jeune cochon est arrivé dans le dos de monsieur Lapin et lui a ramassé un tube de gouache tombé par terre. C’est bien gentil mais… il faudrait voir à le rendre, ce que n’est pas trop disposé à faire le cochon. Monsieur Lapin se fâche, enguirlande le cochon et dans son emportement, il se macule le T-shirt de peinture rose. C’est malin, cette fois-ci, il est super en colère ! Le jeune cochon s’enfuit à toutes jambes. M’enfin, puisque Monsieur Lapin est désormais seul, il va enfin pouvoir s’y mettre. Il ramasse son matériel et se positionne devant sa toile vierge. Cela dit, il vérifie qu’il est bien seul… et soudain la solitude lui pèse. Il n’a plus d’inspiration ! Heureusement, revoilà le jeune lapin, qui va pouvoir servir de modèle ! Certes, à condition qu’il n’éternue pas toutes les cinq secondes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après des histoires de carotte, de papillon et de ballon baudruche, Monsieur Lapin revient à destination des tout-petits avec la question de la peinture. Trop sérieusement mu par la volonté de devenir un aaâârtiste, notre héros à longues oreilles veut peindre, calmement, dignement. Mais il est confronté à deux problèmes : la présence perturbante de deux gamins et le manque d’inspiration. Heureusement, il ne manque pas de suite dans les idées. Avec malice, il parviendra à allier ces deux contraintes pour en faire un atout, avec un ressort final astucieux. Le résultat de cette petite BD au format carré et dénuée de texte s’avère super rigolo et adapté au public des 3-5 ans. Les personnages sont dessinés avec des formes simples et l’expressivité idoine, le décor est aussi minimaliste que les fonds des larges cases sont blancs et donc ultra lisibles. En prime, les parents qui n’auront pas peur de découper leur bouquin avec une paire de ciseaux peuvent aussi profiter du jeu de Memory (16 cartes) préparé à cet effet en fin d’album.