L'histoire :
Après avoir rêvé pendant des années de partir en Amérique du Sud, Isatis fait ses bagages direction Quito, la capitale de l’Equateur. Elle part pendant plus de cinq mois afin de réaliser une bande dessinée documentaire sur une ONG qui s’appelle « Una Opcion mas ». A l’arrivée à l’aéroport, elle retrouve Audrey, la collaboratrice avec laquelle elle a monté ce projet. Elle va habiter chez elle durant ce voyage, ce qui va lui permettre de prendre rapidement ses marques et de faire des rencontres. Durant ce périple de six mois, Isatis va sillonner le pays et ainsi visiter 7 associations. Son temps libre, elle le consacre à explorer les rues de Quito. Elle découvre à sa manière le quotidien des gens, des paysages et la réalité de la vie quotidienne. Elle découvre les transports en commun, leurs particularités, comme l’écovia, un bus équipé d’un tourniquet comme pour le métro. Elle trouve l’ambiance du pays plus détendue qu’en France, les gens sourient et se soutiennent. Isatis sort beaucoup avec les nombreux amis que lui a présenté Audrey. Voilà un bon moyen de de s’intégrer rapidement et de se faire connaître…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Laetitia Ayrault a pris le pseudonyme d’Isatis pour raconter en BD ses six mois de pérégrinations en Equateur avec l’ONG franco-équatorienne « Une option de plus ». Son récit autobiographique mélange le carnet de croquis avec moult dessins en noir et blanc des différents paysages et environnements qu’elle a rencontrés. Elle ajoute aussi une narration BD avec de nombreuses planches, parfois en couleurs, pour montrer son quotidien de vie sur place ainsi que tirer le portrait des personnes qu’elle côtoie. Elle utilise pour cela un trait simple semi-réaliste souvent en noir et blanc. Son récit est chapitré en six parties qui correspondent aux différentes régions visitées. Au travers de cet album, elle transmet sa première expérience dans un pays étranger. Une approche originale (différente de la soirée diapo) de partager un voyage à l’autre bout du monde. Son dessin reste néanmoins peu attirant. Son récit trouve cependant son intérêt dans le paramètre humain de cette expérience de vie, immergée dans une autre culture. Il est dommage qu’elle n’ait pas développé plus en profondeur la dimension humanitaire réalisée au quotidien, le concret de la chose, voire l’intérêt premier de partir six mois barouder.