L'histoire :
A travers une série de saynètes, une jeune femme raconte sa vie avec son compagnon de cœur : son chat.
Les chats pendant un état d’urgence : Une femme est en train de se noyer. Sur la plage, un chat joue avec un papillon. Le chat ne la remarque même pas. La femme échoue sur la plage. Le chat continue à s’amuser avec le papillon.
Les abreuvoirs préférés des chats : Un chat ne fait rien comme tout le monde. Un chien boit dans sa gamelle. Mais un chat… ça boit un peu partout : dans la baignoire, dans une tasse de thé, dans le bocal du poisson, au robinet, dans les toilettes...
Le paquet de chips : Un chat farfouille dans un paquet de chips et le fait tomber par terre. Le chien mange les chips qui sont tombées. La jeune femme entre dans la cuisine et gronde le chien. Le chat vient se frotter au pied de sa maîtresse...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Yasmine Surovec est une illustratrice et designeuse américaine (Phoenix – Arizona) pour des entreprises présentes sur le web. Son travail a notamment été publié sur des sites tels que Apartment Therapy, Craft Magazine, Decor 8, I can has Cheezburger… À côté de cette vie professionnelle bien remplie, la jeune femme s’amuse à poster sur Facebook® des dessins qui mettent en scène son quotidien. Elle vit avec son mari… ses trois chats et son chiot. Pas besoin d’aller chercher plus loin l’inspiration, elle est présente à ses pieds. Une série de gribouillages, comme elle aime le dire. Au fil du temps, ses dessins humoristiques ont rencontré un public très large. Malgré la thématique convenue, plus de 860 000 fans suivent en effet régulièrement les aventures de Chats vs humains sur le Net. Un tel succès avait, au prime abord, toutes les raisons d’être édité en version papier. Quand on lit cet album, on est en droit de se demander pourquoi ? En effet, il faut vraiment aimer les chats pour apprécier de voir et revoir ses fourberies et ses attitudes récurrentes milles fois déjà cernées en BD ou en vidéo. Yasmine Surovec arrive tout de même à arracher quelques sourires par-ci, par-là, mais c’est trop peu pour un album de près de 150 pages. Son dessin se montre également trop basique pour sauver cet album, qui se lit aussi vite qu’il s’oublie.