L'histoire :
Après une nuit blanche à ressasser, Nao et Emoji doivent se rendre à l’évidence : ce qu’ils ont vécu la veille est bel et bien réel ! Avec l’aide de leur robot A-lan, le duo a totalement détruit le Virtual Dark Net (VDN). Pourtant ce dernier s’est finalement totalement reconstruit de lui-même grâce à un programme se trouvant dans le vieil ordinateur de Nao ! L’heure est venu de chercher des réponses mais lorsqu’ils interrogent Huguette, l’IA qui gère le domicile, afin d’en savoir plus, cette dernière les informe que « quelque chose » l’empêche de leur répondre correctement. Loin de se décourager, le duo de hackers décide alors de s’aiguiller grâce aux non-réponses d’Huguette à une série de questions. Triant le vrai du faux, Nao et Emoji finissent ainsi par comprendre qu’un fantôme numérique prénommé Tabata serait caché dans les algorithmes du darknet et que cette dernière ne serait autre que le fantôme de l’arrière-arrière-arrière-grand-mère de Nao, soit la créatrice d’Huguette ! L’heure est donc venue de se mettre à la recherche du fantôme de l’ancêtre de Nao afin d’avoir des explications. Pour ce faire, A-lan et ses amis humains recherchent s’il y aurait une trace du NFT, que la femme aimait par-dessus, tout sur le VDN… Pendant ce temps, P-dro, le robot à la solde du Grand Troll, réussit à s’évader…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après la surprise finale du tome précédent, à savoir la reconstruit totale du Virtual Dark Net, le mystère restait entier sur la manière dont le duo Beka (Bertrand Escaich et Caroline Roque) allait relancer l’intrigue. Ce tome 3 reprend au moment où les trois héros principaux tentent de trouver une explication à cet événement. En parallèle, le robot ennemi P-dro s’évade poursuivit de très près par la lieutenant Alalula Uvananina ; et au même moment « Le grand troll » et sa mère se lancent dans leur tout dernier affrontement. Sans en dévoiler davantage, cette suite est riche et prenante. Elle divertira assurément le public familial et jeunesse visé. De plus, le duo récidive avec un final qui relance l’intrigue au tout dernier moment. Thomas Labourot dessine et colorise une nouvelle fois l’ensemble. Toujours fortement inspiré par la culture manga, l’illustrateur propose un univers futuriste plaisant et coloré où le dynamisme n’a rien à envier à l’humour qui parsème l’intrigue. Les cadrages s’adaptent parfaitement aux besoins du scénario (intimiste, décors en avant, action...). Le noir et blanc des événements passés fonctionne aussi parfaitement. En offrant un thème central original mêlant Internet et Intelligence Artificielle, le trio offre une sympathique série familiale.