L'histoire :
Le londonien Andy vient de se mettre en couple avec une nouvelle compagne, Naomie. Le voilà officiellement beau-père de Nathan, un gamin qui montre de jolies dispositions pour la pratique du football, comme le remarque Andy lors de leurs vacances à la plage. Il propose à l’adolescent de l’inscrire dans un vrai club formateur, afin de consolider ses bonnes bases et de lui inculquer la rigueur de ce sport. Nathan est emballé, mais sans plus : « C’est pas comme si j’avais signé à Arsenal, non plus ! » Il faut un début à tout. Le père d’Andy, Michael, qui a jadis été entraineur de foot, se révèle un excellent second motivateur pour Nathan. Il l’emmène à ses entrainements, suit sa progression, discute avec son entraineur… Et puis, un jour, Andy et Michael emmènent Nathan voir un vrai match d’Arsenal en Premier League. L’emblématique club londonien gagne alors 2-0 face à Watford. Nathan est aux anges. Il découvre la ferveur, le grand frisson des supporters, mais aussi qu’une troisième mi-temps réunit les supporters dans un pub, pour faire la fiesta. Michael en profite pour lui raconter la genèse du club d’Arsenal. Car son grand-père a fait partie des ouvriers qui ont érigé le premier stade de Highbury dans les années 1910…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome centré sur les prestigieuses années du club londonien d’Arsenal sous l’ère Arsène Wenger, nous retrouvons la petite famille de Nathan pour une suite toute aussi fervente et instructive. Dans le tome 1, l’enfant Nathan apprenait à devenir supporter d’Arsenal. Dans ce tome 2, toujours sous l’égide de son nouveau beau-père Andy – et de son beau-grand-père Michael – l’adolescent se met à jouer réellement au foot et révèle de formidables dispositions. Le scénario de Philippe Glogowski se la joue pragmatique et efficient. Tout en suivant les progrès de Nathan au gré de ses entrainements, Michael revient sur les origines du club d’Arsenal, la construction du stade et de l’institution, le prestige que ce club a acquis au fil des années et des trophées, jusqu’à devenir un club de légende. La narration s’alterne donc entre la « biographie » didactique du club, en flashbacks ponctués d’encadrés narratifs, et le destin sportif quelque peu téléphoné du fictif jeune Nathan, en marge de sa famille recomposée. Son talent et ses efforts vont, bien entendu, payer, jusqu’à lui permettre d’intégrer la formation d’Arsenal. Le dessin également assuré par Glogowski est tout aussi « professionnel » : réaliste, propret, sérieux, jusque dans les portraits des joueurs authentiques en action, qu’on reconnait clairement. Il se démarque aussi par son académisme, très impersonnel.