L'histoire :
Lady X a eu recours à la chirurgie esthétique, mais elle reste la même diablesse animée par l'appât du gain et sa soif de vengeance à l'égard de Buck Danny. Recrutée par une mystérieuse organisation criminelle d'envergure mondiale, elle drive les industries nippones Yamasaki, dont les dirigeants rêvent d'un retour de l'Empire du Soleil levant. Avec un chasseur arborant l'étoile rouge de la Chine et un sous-marin stealth en développement, Lady X conduit plusieurs attaques foudroyantes contre des cibles japonaises pour semer le doute. Le but est ni plus ni moins de déclencher de tels incidents diplomatiques, qui mèneront droit à la guerre. Et pour couronner le tout, c'est désormais le porte-avions USS Reagan, sur lequel Buck, Jerry et Sonny sont affectés, qui est l'objectif de la prochaine attaque !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce dytique marque le retour au 1er plan de Lady X, l’ennemie jurée de Buck Danny. Soulignons tout de même que 60 ans de rivalité acharnée, ça se fête ! En effet, c'est dans l'album Menace au Nord, publié en 1957, que Charlier introduit pour la 1ère fois son nom. Les lecteurs devront attendre l'album suivant, cette fois titré Buck Danny, pour découvrir ses traits. Lady X, alias Jane Hamilton, a connu quelques lifting et c'est donc avec un nouveau look, particulièrement mordant, qu'on la retrouve. On notera même une scène dans laquelle elle incarne pleinement la tentation. Pour autant, cette fin ouverte, qui met bien évidemment en échec les plans diaboliques de la bougresse, réserve la part-belle à l'action et au spectacle : un porte-avions pris dans une tempête et 40 zincs qui partent à la baille, un sous-marin shooté, une mission commando façon Navy Seals et bien entendu, des scènes de combats aériens, les événements s'enchaînent à toute vitesse, sur fond de politique internationale et d'enjeux géo-stratégiques. Bref, une nouvelle fois depuis la reprise de la série, on retrouve absolument tous les éléments qui caractérisent les aventures des aviateurs ricains. Alors bien sûr, il ne faut pas compter sur l’effet de surprise, mais n'est-ce pas le propre des retrouvailles avec un vieil ami ?